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Vendredi 21 avril.

Babé fait un dernier tour pour spoter son piou-piou. Il ne le reverra pas. Oh well, il l'a vu et bien vu hier, c'est le principal !

Nous déjeunons et prenons la route en début d'après-midi direction Camelia Roja, un petit pueblo dans le nord de l'état d'Oaxaca (qui se prononce "Oaraca" ).

La chaleur est toujours écrasante. Heureusement qu'il y a la clim !

Nous traversons des plantations de canne à sucre, de bananiers et parfois de maïs. Il y a des camions de canne à sucre partout. Dans les villages, les petites échoppes bordent la route. Ce doit être l'époque des ananas car les gens vendent des jus jusque sur les topes.

Après avoir fait le plein d'eau dans une agua purificada juste au bord de la route (18.199091,-96.108319) pour 7pesos le garafon, nous quittons l'état de Veracruz pour entrer dans celui d'Oaxaca.

Tuxtepec est une grosse ville mexicaine comme les autres avec ses petites boutiques qui se succèdent en bord de route et ses nouvelles zones commerciales aux grands parking propres et vides. On profite du wifi d'un MacDo, vide lui-aussi, pour prendre la météo. Ils annoncent 41°C...

Puis on se rend à Camelia Roja, à 10km de là.

On tourne un peu pour trouver un spot dodo. On finit dans un Balneario familial (18.030301,-96.219861) en bord de route et de rivière. Il n'est ouvert qu'en journée mais on peut y camper en consommant au resto. Je prends un plat de camarones (des crevettes) et me retrouve avec 150pesos de facture pour une minuscule portion.

On restera deux nuits pour ce prix-là en passant la journée de samedi à commater dans les 35°C du camion. Heureusement, il y a la rivière pour se baigner !

Il y a quelques pêcheurs et des gens qui viennent se baigner. C'est tranquille.

Bien sûr, Babé sort spoter et revient avec quelques coches.

La journée nuageuse et pluvieuse de dimanche se confirme.

Nous faisons un tour des pistes autour du village. Arrêt au lac du barrage. Certains gros arbres sont conservés en bord de route ou au milieu des champs. C'est toujours un plaisir de les admirer même si on regrette que tous les autres aient été coupés...

D'autres monocultures remplacent les champs de canne à sucre : les plantations d'hévéa. Chaque arbre planté en ligne a son écorce entaillée pour en tirer la précieuse gomme qui s'écoule goutte après goutte.

Au bout de la piste, un village s'est engagé à préservé près de 700 ha de forêt afin de conserver la biodiversité.

Babé aimerait y faire un tour mais je le pousse à reprendre la route. Le prochain spot obs après Valle Nacional est divisé en plusieurs arrêts. Il faut qu'on avance...

... et on n'atteint même pas Valle Nacional.

"Il y a une putain de jolie selva" (dixit Babé) à explorer avant. Cette expression ne va cesser de revenir les jours suivants...

Recherchant un spot dodo à proximité de la-dite "jolie selva", on trouve notre bonheur pour 60pesos/nuit dans un petit balneario en bord de route à l'entrée du pueblito Monte Flor (17.800775,-96.266914).

Tranquille (même s'il y a un peu le bruit de la route) et ombragé, c'est le spot idéal pour supporter la chaleur des jours suivants.

Eh oui ! Alors qu'on devait y rester une nuit, on finit par y revenir deux fois de suite...

Notre activité étant réduite au matin avant les grosses chaleurs, on ne progresse pas bien loin les deux jours suivants.

Nenet et courses à San Juan Bautista Valle Nacional, Valle Nacional pour faire plus court, le lundi.

L'activité de ce village tout en longueur se situe dans sa rue principale. On a l'impression d'être de retour au Pérou avec les tuc-tuc qui roulent et doublent n'importe comment.

Cela fait plusieurs fois que l'on voit des sortes de kébab, alors on décide de goûter. Eh bien, c'est pas du kébab. D'abord, ce n'est pas de l'agneau mais des morceaux divers de porc. Et puis, la viande n'est pas servie dans du pain mais dans des petites tortillas de maïs avec rien d'autre dedans. C'est donc pas mauvais mais super sec, car on n'a pas testé la sauce verte servie avec. D'expérience, elle est toujours hyper épicée !

Mardi, Maps.me ne marchant plus, je me plante de route pour le plus grand bonheur de Babé qui trouve une nouvelle "putain de jolie selva" à prospecter au nord de Valle Nacional.

De retour au balneario, il arrive encore à sortir pour spoter les alentours de Monte Flor. Je reste à comater dans le camion.

Mercredi, c'est décidé, on trouve la bonne route, on dépasse Valle Nacional et on part au km55 sur le premier arrêt obs !

Babé y passe la matinée. Pendant ce temps, je commence à taper les premières pages de mon manuscrit du troisième tome des Chroniques.

La chaleur nous assomme à nouveau. On décide d'aller comater l'après-midi dans un balneario un peu plus bas à San Mateo Yelta pour 50pesos/pers (17.7567,-96.31732). Sans ombre, le camion monte à 39°C !

Il y a bien une piscine d'eau de rivière mais les douches sont en panne. Pas cool !

Jeudi, on décolle tôt pour rejoindre l'arrêt suivant : le km75.

Il y a de beaux patches de "putain de jolie selva" tout le long. Très peu d'habitations. De la forêt, rien que de la forêt. Ça grimpe et grimpe encore.

Babé spote toute la journée.

On se pose sur un remblais en bord de route sur une sorte de col (17.637113,-96.339626).

Étant un peu plus en altitude, il ne fait plus que 32°C. Je profite de cette "relative fraîcheur" pour finir de taper les premiers chapitres du troisième tome des Chroniques. 30 pages au total. Cooooool !

Et ce ne sont que les 5 premiers chapitres !

Maintenant, y'a plus qu'à continuer !

Babé coche à nouveau.

On termine cette bonne journée en mangeant des crêpes avec 35°C dans le camion.

C'est qu'on est obligé de fermer à cause des moustiques. Ah oui ! Je n'ai pas parlé des moustiques !

Il ne sont pas nombreux mais il y a les petits noirs qui piquent-que-ça-fait-mal-pendant-deux-jours. Alors, on est obligé de fermer, même en journée. Il n'y a que la nuit qu'on peut aérer correctement.

Vendredi 28 avril. Passablement dormi à cause de la circulation.

Ça fait une semaine qu'on est en forêt tropicale alors qu'on aurait dû y passer moitié moins de temps. Il est vraiment temps d'avancer !

Babé spote encore autour du km75. Puis je le pousse à avancer (je prends le camion et je m'en vais en le récupérant sur la route ). Si je l'écoutais, on y resterait une semaine de plus !

Alors, on monte au km86, puis au km97 encore en belle forêt tropicale où il fait à nouveau de belles coches.

Dans l'après-midi, on grimpe encore plus haut pour entrer dans la forêt de pins d'altitude. Mais ça, c'est un autre milieu donc un autre article...

Au total, durant cette semaine passée en forêt tropicale, Babé a fait 29 coches !

 
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