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Mardi 21 novembre.

Broouuuuu !

Il a fait bien froid cette nuit !

On se réveille avec 05°C dans le camion.

À l'extérieur, tout est gelé et Babé met les gants et le bonnet pour partir se balader à l'aube.

Je me prépare plus tranquillou et attend 8h pour payer l'entrée.

Bon, visiblement, l'ouverture ne se fait pas à 8h, mais plutôt à 8h30-9h.

Deux camionnettes déversent une vingtaine de personnes entassées à l'arrière et emmitoufflées d'écharpes et de bonnets.

J'attends que les équipes se mettent en place, agréablement chauffée par les premiers rayons de soleil matinaux.

Je règle les 60pesos d'entrée et réussis à éviter de payer 100pesos supplémentaires car étant seule, je dois normalement être accompagnée d'un guide.

Je pense en effet qu'il n'y a qu'un seul chemin...

Je prends donc le chemin officiel, bien délimité au départ par une voie pavée.

Il y a un petit sentier avec des panneaux explicatifs sur la vie des papillons. Sympa.

Je continue à monter en suivant la large piste principale.

Sur les côtés, des bandeaux jaunes avec marqué "Precaucion" semble indiquer qu'on n'a pas le droit de passer.

Le sentier commence à se rétrécir et est plein d'herbes par endroits. Mais je vois quelques papillons morts. Je suis sur le bon chemin !

Le sentier grimpe et grimpe encore. Des panneaux explicatifs continuent de raconter la vie des papillons. Enfin, un panneau indique qu'on est dans l'aire de repos des papillons.

Là, le sentier est maintenant minuscule et monte très fort jusqu'en haut de la colline.

Je scrute chacun des arbres, m'attendant à enfin voir les grappes de papillons agglutinés sur les pins.

J'arrive en haut de la colline.

Rien.

Du silence. Un arbre qui craque sous le vent.

Rien.

Ah si ! En y regardant bien,... je vois un ou deux papillons voler tout en haut des arbres. Sinon, RIEN !

Là, je suis un peu dépitée.

Je finis par redescendre en maudissant les jolis panneaux tous neufs qui m'ont guidé vers nulle part.

Arrivée à mi-chemin, je décide de prendre à droite plutôt qu'à gauche. Il n'est pas question que je reparte sans rien voir !

Des traces fraîches semblent mener vers une clairière. Ça grimpe à nouveau pas mal.

Je doute de voir quoi que ce soit...

Je suis encore un chemin à peine visible.

Un nouveau bandeau "Precaucion" et là, agglutinés en quelques grappes en haut de quatre pins : des papillons monarques !

Euh, bon ! C'est pas la centaine d'arbres annoncés MAIS il y en a tout de même quelques grappes qui suffisent à mon bonheur.

Quelques papillons viennent même se poser juste à côté de moi.

Ils n'ont pas l'air très vivaces. Sont-ils en train de mourir ?

L'endroit est hyper silencieux. On n'entend que les papillons voler. Je les disfrute un moment. Dommage que les nuages se soient levés. Ce n'est pas la meilleure lumière pour les photos et les vidéos.

Mais bon, je suis toute contente de voir ces quelques monarques.

 
Quelques grappes de papillons monarques à Piedra Herrada :
 

En redescendant, je me perds un peu. Des gardes plutôt étonnés de me voir me renvoient sur le bon chemin.

Je retrouve Babé au camion, bien contente de rentrer après cette grosse balade inhabituelle pour moi.

Je lui parle de ma découverte et lui de la sienne.

Lui-aussi a suivi les panneaux au départ. Mais au lieu d'aller à droite, il est allé à gauche en redescendant... et en passant au-delà des bandeaux "Precaucion" au début de la piste, il est tombé sur la fameuse centaine d'arbres couverts de papillons.

En regardant ses photos prises au 300mm (c'est moi qui avait le petit zoom !), je suis dépitée.

C'est pas juste !

Je veux les voir !

Du coup, Babé est de corvée pour m'accompagner sur le bon chemin demain !

Enfin, c'est ce que je pense jusqu'à la tombée de la nuit. Car le garde vient exiger 100pesos pour passer la nuit sur le parking alors qu'on a payer à nouveau 15pesos pour la journée.

Il n'en démord pas et veux être payé.

OK, on sort du parking pour se garer juste devant. De toute façon, on ne peut pas aller plus loin car le mardi on n'a pas le droit de rouler de toute la journée avec TiNéfant (le dernier numéro de notre plaque est le 8 et c'est interdit de circuler le mardi pour le chiffre 8).

L'attitude du gardien m'énerve et, du coup, je refuse de repayer le parking et l'entrée du lendemain.

Tant pis pour les grosses grappes de papillons ! Je n'aime pas être prise pour un distributeur à billets.

On passe une nuit tranquille et chaude cette fois-ci ! car j'ai remplacé la couette d'été par celle d'hiver.

 
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