Lundi 17 décembre.

Nous passons la journée sur la route, dans la Sierra Madre Occidentale. Nous quittons l'état de Chihuahua pour celui de Sonora et après des virages, des virages et encore des virages, nous arrivons sur le plateau de Yecora en milieu d'après-midi.

Yecora est la "grosse" ville du coin mais ressemble plus à un petit village propret et endormi.

L'Hotel King est mentionné comme un bon bivouac sur I-Overlander. Son propriétaire nous invite à stationner gratuitement devant, dans la rue (28.372087,-108.922653), avec accès gratuit au wifi. Sympa !

À la nuit tombée, les rues s'animent soudain : c'est le défilé de Noël. Tout le monde s'est déguisé et les voitures ont été décorées. L'ambiance est bon enfant. Sympa.

 
Défilé de Noël à Yecora :
 

Le lendemain, nous prenons la route pour les hauteurs et le départ de la piste menant à El Campanero (28.37462,-109.028278) où Babé coche ENFIN ! l'Aztec Thrush (= Grive aztèque) , dont voici quelques photos souvenirs.

Nous quittons ensuite la Sierra Madre Occidentale pour arriver dans la plaine du nord de l'état de Sonora.

La route est très étroite dans cette zone et on se fait une grosse frayeur lorsqu'un gros camion déboule à toute allure d'un virage et manque de nous percuter.

Babé manoeuvre TiNéfant sur le bas-côté plein de ronces et la remorque passe à deux doigts de notre carrosserie.

Arrêts dodo bruyants en bord de route de Tecoripa (28.622546,-109.950491) et sur une Pemex d'Hermosillo (29.137376,-110.909954), énorme ville où nous faisons les courses au Walmart et ensuite du wifi dans un McDo.

Il fait maintenant près de 30°C et le contraste de température avec la montagne nous assomme.

Babé est encore et toujours motivé pour faire des coches.

Il nous amène à San Miguel de Horcasitas, petit pueblo endormi, pour y recherche le Five-striped Sparrow.

Après avoir demandé la permission aux voisins, nous passons une nuit tranquille sur la place (29.488379,-110.72627).

Babé cherche son sparrow... en vain.

Je passe une heure à discuter avec un papy du coin en manque de sociabilisation. Tout comme les habitants dans la campagne du Chihuahua, ce n'est pas tous les jours qu'il croise des touristes français. Il m'apprend que ce village était autrefois la capital de l'état. Maintenant, il n'y a que quelques fermiers qui tentent de survivre sur cette terre aride entourée de grosses propriétés vinicoles.

Le 22 décembre, nous abandonnons les terres pour la côte en faisant un arrêt dodo dans une Pemex (30.529288,-111.1161) très bruyante.

Rien de bien excitant côté paysage : des champs, des friches, des champs et quelques villes.

À noter qu'un bout de la ruta 2 est payant. Nous avons déboursé 176 pesos pour le camion.

Puerto Peñasco est un spot obs connu. C'est surtout un grosse ville balnéaire pour américains avec d'énormes resorts et RV Parks en front de mer.

Heureusement, tout n'a pas été privatisé et nous nous posons en bord de ce qu'il reste d'une lagune (31.340457,-113.616692), un site Ramsar en passe de finir englouti par un golf, mais encore un peu naturel, libre d'accès et relativement tranquille la nuit.

On y passe Noël tranquillement et presque sans bruit.

Babé se fait de longues balades sur la baie et la pointe.

Pas de coches ici, il disfrute le Gambel's Quail (= Colin de Gambel),...

..., le Blue-footed Booby (= Fou à pieds bleus),...

..., le Western Grebe (= Grèbe élégant), ...

... et bien d'autres pioux-pioux.

Cette pause est très relaxante pour tous les deux.

On fait le plein d'eau en ville (31.33239,-113.5397) à 8 pesos le garafon dans un distributeur self-service, quelque courses au Bodega Aurrera, un peu de nenet au Burger King (31.322738,-113.535906), et on reprend la route en longeant la côte du Golf de Californie.

Grâce à I-Overlander, on trouve un nouveau spot dodo bien tranquille en bord de falaise (31.542757,-114.265296).

Les habitants du coin y ont aménagé quelques palapas qu'ils disfrutent en journée avec de la musique forte.

On arrive à se garer assez loin sans s'ensabler et disfruter nous-aussi des km de plage à perte de vue.

C'est dans des coins comme ça qu'on se rend compte qu'il y a encore de l'espoir : l'être humain n'a pas encore tout colonisé et détruit.

On tombe sous le charme de cette magnifique falaise sauvage remplie de belle énergie.

Bel Homme se fait une longue balade vers la dune toute proche, ...

... et je refais la déco du camion avec nos trouvailles d'Amérique du nord.

Et voilà, notre passage dans le Sonora touche à sa fin.

Comme pour l'état de Chihuahua, le Sonora aura été une belle surprise surtout côté mer.

Pas de soucis de sécurité, on a été encore étonnés de voir si peu de présence policière.

L'année touche à sa fin et il est temps pour nous de nous rendre en Baja California où Babé m'a promis des "vacances".

 
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