Le parc national de Kejimkujik ("Keji" pour les locaux) est à l'image de ce que la Nouvelle Ecosse nous offre jusque-là : de la forêt et de l'eau.

Grâce à nos pass, nous pouvons entrer et sortir autant de fois que nous voulons. Le camping à l'intérieur est payant ($ 35 CAD/jour minimum). On décide donc de passer toutes nos journées au parc (de 6h00 à 22h00) et de ressortir pour la nuit. Babé nous a déniché un spot dodo en bord de route juste à côté de l'entrée.

Les gardes ne s'installent dans leur guérite qu'à partir de 10h (C'est pas des lèves-tôt les canadiens) mais l'entrée est ouverte tout au long de la journée. Il est donc aisé de rentrer tôt et de sortir tard.

Durant cinq jours, Babé parcourt sans relâche (moi plus modérément ) tous les sentiers du parc, du moins ceux accessibles avec le camion (il y en a un de près de 60km qui fait une boucle mais il faut partir en autonomie). Bords de rivières, de lacs, forêts, ils donnent un bon apperçu des paysages de l'intérieur de la Nouvelle Ecosse.

C'est un réel plaisir que de les parcourir. Dommage que le temps ne soit pas super pour les photos, à part le dernier jour.

Nous sommes quasiment seuls et profitons d'autant plus des sons nouveaux de la nature qui nous entoure. Vent dans les feuilles des arbres, oiseaux qui chantent, pics qui tapent au loin, grenouilles qui croassent. On se régale aussi les yeux avec de nouveaux arbres (les Pruches, une sorte de conifère), des oiseaux, une White Tailed Deer qui mange sans bruit au bord de la piste, les écureuils et le tout nouveau Eastern Chipmunk (sorte de petit écureuil rayé qui vit dans des terriers).

 
 
Pruche vieille de 400 ans (ce qui semble être un record par ici !)
 
Les quelques animaux du parc que l'on a pu prendre en photo, compte-tenu du manque de luminosité.
 
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