On ne pouvait pas sortir du Guatemala sans que Babé monte sur son plus haut sommet. En plus, ça tombe bien, il est à côté de la route allant vers la frontière.

J'ai quelques réticences à me rendre dans cette région car j'ai entendu dire qu'il y a des conflits entre les tribus locales à cause de problèmes de limites de territoires. En plus, des Overlanders se sont fait cambrioler leur camion pendant leur balade.

Le deal avec Babé est donc de se renseigner auprès des locaux et de trouver si possible un coin sécure pour y garer TiNéfant.

Nous voilà donc partis sur la route en ce samedi 21 octobre.

Bien sûr, le soleil est à nouveau rayonnant pour cette journée de route.

Petit arrêt au Walmart de Quezaltenango, puis nous reprenons l'autoroute qui se transforme vite en route sinueuse à travers la montagne.

C'est jour de livraison de pommes de terre aujourd'hui ! Les 4x4 ont le cul qui traîne par terre et fument tout noir dans les montées.

La route est en travaux, mais on a la chance de passer tout de suite. La queue est longue dans l'autre sens...

Arrivés à l'entrée de San Marcos, Maps.me nous fait prendre une route/chemin étroite et pentue. Pas évident de toute façon de discerner la bonne route blanche sur la carte. Ah si, peut-être celle qui est légèrement plus épaisse ?

On retombe finalement sur la bonne route. Enfin... bonne, c'est vite dit. Des nids d'autruche, des virages serrés et même de la piste !

Décidément, les routes guatémaltèques sont vraiment pourries !

Sur ces hauteurs, le bois ne manque pas et les vendeurs sont nombreux en bord de route.

On s'imaginait ne pas voir grand monde. En fait, les villages se succèdent les uns après les autres. Il y a beaucoup de cultures différentes.

On grimpe et grimpe encore pour arriver au col menant à Tajumulco à 3044m d'altitude.

On croise des flics qui ne nous arrêtent pas. La population a l'air sympa.

Babé part demander où on pourrait bivouaquer. On nous dit qu'on pourrait se garer ici au col, mais il y a beaucoup de traffic et d'arrêts de bus. Il y a aussi l'hôtel Villa Real (15.072853,-91.869468) un peu plus bas. Son gérant, un viel homme très sympa nous propose de dormir sur son parking fermé pour 50GTQ la nuit. Il n'y a personne en ce moment car la saison ne commence qu'en décembre. Il nous ouvre même une chambre pour avoir accès aux sanitaires. Vraiment très sympa !

Bien qu'aussi en bord de route, la circulation est relativement calme la nuit.

Babé part aux aurores le lendemain. Le gérant dit que c'est seguro de monter et cela s'avère être le cas. Tous les gens qu'il croise lui sourient.

C'est une "petite balade" pour Mon Homme. Le Tajumulco culmine à 4220m d'altitude, ce qui ne fait "que 1220m de dénivelé positif".

Bizarrement, le Tajumulco est le plus haut sommet d'Amérique centrale, Mexique compris, alors que le Pico Orizaba est 1500m plus haut. Il paraît que c'est une histoire de hauteur de culminance. Allez savoir, c'est une histoire de spécialistes qui nous dépasse...

Le plus important c'est que Babé se fait encore bien plaisir sur cette balade.

Il arrive au sommet un peu avant les nuages. Il y rencontre un jeune américain qui disfrute aussi la vue.

La descente se fait tranquillou et il revient comme une fleur vers 13h, même pas fatigué.

 

Le reste de la journée se passe la tête dans les nuages à disfruter seuls sur la parking de l'hôtel alors que notre hôte est parti s'amuser à San Marcos.

Il ne reviendra que tôt le lendemain, à temps avant que l'on ne parte pour encaisser ses Quetzales.

 
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