header1.JPG

Mercredi 07 juin. Le temps est à la pluie et l'orage. Nous tentons à nouveau d'aller au camping de Catemaco (18.41889,-951-.12139).

Il s'avère qu'on était au bon endroit la première fois. C'est 200pesos/nuit. Il y a du wifi et une machine à laver à 30pesos.

On en profite pour faire la lessive (à moitié lavée car la machine fonctionne mal) et du Nenet, rapidement interrompu lorsque le modem explose après que la foudre soit tombée à quelques mètres de là. Y'a des jour comme ça...

Jeudi 08 juin. Il est temps pour nous de commencer à visiter le sud du Mexique avec ses ruines et de faire de nouvelles coches.

Premier arrêt : Palenque dans le Chiapas à plus de 400km de là.

On pensait mettre deux jours pour y arriver compte-tenu de notre vitesse habituelle (en ce moment, on tourne à 30km/h ), mais la route s'avère étonnamment roulante bien que remplie de nids de poules. L'option autoroute payante nous fait gagner beaucoup de temps et s'avère relativement peu chère (200pesos soit 10€). On s'offre même le luxe de s'arrêter au Walmart de Villahermosa pour racheter du chocolat.

On traverse beaucoup de pâturages et de cultures : bananes, café, cacao et autres fruits exotiques, et... des palmiers à huiles (on avait bien remarqué les camions chargés de grappes orangées sans savoir ce que c'était). Il y a des panneaux indiquant des balnearios qui donnent envie de s'arrêter. Peut-être une autre fois...

On arrive sur la route menant aux ruines de Palenque vers 16h, bien fatigués. Elle est bordée d'hôtels, de restaurants et de zones éco-machinchoses qui promettent une nature authentique, des panthères et des jaguars . À mi-chemin se trouve l'entrée du Parque Nacional dans lequel se situe les ruines. Comme il faut payer un droit d'entrée de 32pesos/pers, on décide de rester hors du parc pour la nuit et de ne rentrer que demain pour aller aux ruines.

Les deux spots dodo que j'avais repérés sur I-Overlander s'avèrent trop étroits pour TiNéfant. On se rabat sans conviction sur le RV-park/hôtel Quiloma (17.499354,-92.008927) qui n'a de RV-park que le nom car on se gare sur le parking du resto et qu'il n'y a même pas de douche (froide) dans le sanitario des filles.

Mais il s'avère finalement être une bonne pioche. Le gérant très gentil me propose de donner ce que je veux (va pour 80pesos), il y a un wifi (lent mais qui passe, je peux mettre à jour le site) et... des Hurleurs du Guatemala juste derrière les bâtiments.

On en entendait hurler au loin et voilà qu'une famille se trouve juste à côté. Deux clients de l'hôtel essaient de les attirer avec des mangues mais ils sont farouches, surtout le mâle. Pour nous, c'est une super occasion de les découvrir et de les disfruter.

On se régale de voir la maman et son nouveau-né aventureux. Papa est tenté de descendre mais reste méfiant et même agressif lorsque j'essaie de passer de l'autre côté des arbres. Sa courte charge me dissuade d'aller plus loin. Pas de peur, ce n'était qu'un avertissement. . Un jeune plus téméraire aime s'approcher du mâle et faire des accrobaties sur les fils et les branches.

 
Guatemala Black Howler/Hurleur du Guatemala à Palenque :
 

Le lendemain matin, ils nous réveillent avec leurs cris à partir de 5h. Contrairement aux hurleurs à manteau, c'est plutôt un long râle vibrant et poignant.

 
 

Le soleil commence juste à se lever que trois agoutis viennent faire le tour de la pelouse du restaurant. C'est super de revoir ces animaux que nous avions découverts en Argentine. Il s'agit des Yungas Agoutis dont le nom commun est Central American Agouti/Agouti ponctué. Chouette obs dès le matin.

 
Central American Agouti/Agouti ponctué à Palenque :
 

Ils sont accompagnés par le chant des oiseaux, dont celui du Black-Headed Trogon.

 
Black-Headed Trogon à Palenque :
 

Nous arrivons à l'entrée du Parque Nacional à 7h. Il n'ouvre officiellement qu'à 8h, alors les gardes nous laissent passer sans payer. Sympas.

L'ouverture des ruines, quelques km plus loin, ne commence qu'à 8h. On attend en regardant les vendeurs de souvenirs et autres laveurs de voitures s'installer autour du parking.

Des guides nous abordent pour visiter les ruines en leur compagnies. On nous propose aussi des "Mushrooms". Hein !? Des Champignons ?

Non consommateurs de substances illicites, on n'avait pas compris au départ. Surtout Babé, car ces à lui qu'on le propose généralement ! Allez savoir pourquoi ? Mais les gars, devant notre ignorance et souhaitant absolument vendre leur truc, précisent ensuite : LSD. Y'en a aussi qui proposent du chichon.

Mauvaise pioche, les gars ! On n'est pas du tout votre genre de clients !

Bref, on paie nos 70pesos/pers (3,50€) pour entrer dans les ruines et... un des laveurs-gardiens du parking m'interpelle en me disant que c'est 5000pesos (250€) pour entrer avec un trépied. Oui-oui, 5000pesos rien que pour utiliser mon petit trépied !

Je le laisse au camion et rentre dans les ruines légèrement échaudée. Cette ambiance hyper-touristique ne me plaît pas du tout.

Passé le portique, cette fois c'est un gamin d'à peine 10ans qui se propose comme guide. Un autre vend des babioles. Ils seraient bien mieux à l'école !

On décide d'aller sur les premières ruines à droite. Ce sont des maisons, tombeaux et autres temples dédiés nobles et dieux Mayas.

Babé entreprend aussitôt d'en monter les marches puisque ce n'est pas interdit. C'est son truc à Mon Homme, il faut qu'il monte le plus haut possible, que ce soit une montagne ou un édifice !

En plus, ce qu'il y a de bien avec les ruines, c'est qu'elles sont en plein milieu d'une belle forêt. Donc, nouvelles obs potentielles à faire.

C'est plutôt ironique car au temps des Mayas tout était rasé aux alentours. Maintenant, ce sont les seuls endroits préservés où l'on peut voir des singes et des oiseaux car, même si c'est pas aussi rasé qu'il y a 1500ans, le coin est tout de même très cultivé avec ses élevages et plantations de palmiers à huile.

Babé part explorer les ruines de son côté et moi du mien. On n'a pas le même rythme. En plus, la chaleur humide m'assomme.

Les vendeurs s'installent sur les pelouses.

Même si je suis partie du mauvais pied avec cette histoire de trépied, je dois dire que ces pyramides ont tout de même du charme.

Ils avaient pas de petits égos pour faire autant de représentations d'eux-mêmes et des bâtiments aussi grands !

 

M'enfin, toutes ces trucs à "la gloire de..." et la chaleur commencent à me gaver. Je me réfugie vers la rivière pensant trouver de la fraîcheur.

Pas de fraîcheur, mais une jolie rivière, des ruines à peine dégagées de la végétation et de beaux arbres.

Il y a aussi des moustiques. Alors, à presque 10h, je décide d'aller me réfugier dans le musée.

Très bien fait avec ses grands panneaux, je me lasse cependant très vite de le parcourir. Toujours la même chose : Ego-machin à fait ci, Ego-truc a fait ça.

J'ai quand même pris en photos tous les panneaux rien que pour vous qui lisez le blog et pour garder un souvenir du pourquoi et du comment de toutes ces constructions. Un seul panneau parle des gens du commun qui n'avaient pas la vie facile entre travailler pour vivre, construire ces machins et faire la guerre...

 
 

Arrivée à l'explication du tombeau de Pakal, "The découverte !", j'en pouvais plus et puis il faisait super sombre. Donc voici seulement quelques photos.

A plus de 11h, je suis vanée et j'ai faim !

Babé m'a rejoint. On goutte des tacos à la viande vendus pas une fille au bord de la route. 12pesos le petit tacos bien rempli et dégoulinant de sauce, on en redemande ! Mium !

Babé part explorer les pistes et les routes alentours. Je vais m'effondrer dans le camion. Il fait trop chaud ! En plus, je me suis faire mordre la fesse par une fourmi ! Ouillouillouille ça fait mal ! C'est qu'une seule morsure mais ça fait mal !

Le soir, on se pose dans le camping Michol (17.489562,-92.033013) qui, avec ses 30pesos/pers, ses sanitaires propres et ses douches froides rafraîchissantes par cette chaleur, est idéal pour nous, d'autant qu'il est situé au milieu du parc.

Le lendemain, Babé part explorer toutes les pistes qu'il y a autour. Il revient avec 5 coches en tout.

Je fais un peu d'ordi et décide de m'attaquer au problème du frigo (il faut m'imaginer dégoulinante de transpiration à chaque instant. Pas joli le tableau ! Heureusement qu'il y a les douches froides ! ).

D'abord, je transfère la prise 12V qui se trouve derrière et est peu accessible vers le "coin batterie". C'est du bidouillage mais ça tient et c'est plus pratique. Ensuite, je détends le ressor qui connecte le fusible à l'intérieur de la prise du frigo. Ça a l'air de fonctionner car il ne se déconnecte plus intempestivement !

Par contre, j'ai toujours pas de solution pour le lanterneau. Pas celui du lit, le turbovent qu'on a au-dessus de la cuisine. Avec la pluie qu'on a eu, il s'est coincé et la poignée (en plastique !) tourne maintenant dans le vide. Pas cool, parce qu'on ne peut plus faire entrer ou sortir de l'air par là, ce qui était bien pratique.

On fait un tour vers le km40 (17.441699,-91.984286) qui est censé être un bon spot pour voir le Lovely Cotinga, mais le coin est maintenant trop déboisé.

Le temps tourne à l'orage et aux fortes pluies. Il est temps pour nous de partir.

 
Laissez vos commentaires surCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.ouNotre page Facebook