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"Au fil du voyage" a été réalisé par Lise Coulaud-Dutheil à l'aide d'un fond de carte provenant du site https://mapchart.net/ en conformité avec la license d'utilisation de ce site et de la license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr) à laquel elle est soumise.
"Au fil du voyage" est sous license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr)

Voici les dernières photos des animaux que nous avons vus aux Etats-Unis.

 
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Et voici nos premières photos des oiseaux que nous avons vus au Mexique à La Pesca.

 
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Dimanche 29 janvier. Babé spote un peu dans les collines de La Pesca le matin, puis on prend la route pour El Naranjo, à 300km de là. L'un des rapports que j'ai lu en fait mention. C'est une zone de forêt tropicale avec plaines et montagnes.

Il fait à nouveau soleil et chaud. La descente jusqu'à Ciudad Mante se fait à travers la même zone de jolie forêt sèche parfois un peu cultivée. On a droit à deux contrôles : l'un de la police fédérale et l'autre de l'armée. Contrôle de papiers et fouille sommaire du camion. Le jeune policier ne veut pas croire que Babé est garde forestier avec ses cheveux ! . On suit et croise encore quelques convois de militaires avec blindés et mitraillettes. Ils entrent dans un village, en parcourent toutes les rues puis passent au suivant.

Jusqu'ici, nous étions dans la plaine. on bifurque vers l'ouest et, en se rapprochant des montagnes, on commence à voir quelques champs de canne à sucre. La route est bonne et s'élève petit à petit. La forêt change, elle devient plus dense. On retrouve avec plaisir la forêt tropicale, aussi appelée cloud forest. En passant une grosse mine de calcaire, elle se fait blanche. Puis on redescend dans la plaine cultivée. Les camions débordent de canne à sucre. Il en traîne souvent sur la route.

Nous quittons l'état de Tamaulipas pour entrer dans celui de San Luis Potosi.

Babé aurait envie de s'arrêter partout pour spoter. Mais il se fait tard. On atteint El Naranjo vers 16h.

Située au milieu de la plaine et des plantations, je m'attendais à un petit pueblo. C'est en fait une petite ville aux rues poussiéreuses avec plusieurs écoles, un collège, un hôpital et surtout, une grosse usine de canne à sucre qui fume continuellement.

Demandant à la station essence où trouver à camper, on nous dirige vers l'Area Recreativa de la ville. C'est une zone de pallapas en bord de rivière. Et quelle rivière ! Ses eaux turquoises sont magnifiques.

Ne trouvant pas de gérant, je demande au senior qui fait l'entretien si on peut stationner pour la nuit et pour combien. Il nous invite à aller au bord de la rivière et c'est gratuit (22.524077,-99.334118). Bon, c'est un peu bruyant à cause des camions qui passent à côté mais c'est tranquille.

Babé sort spoter avant la nuit et revient avec ses 3 premières coches.

Nous passons la journée du lundi à parcourir la route 80 qui va vers Ciudad Del Maïz afin de repérer les spots obs mentionnés dans le rapport.

La route zigzague dans la montagne. Babé étant en mode Obs, on roule à deux à l'heure et on se fait doubler par une mémé au volant d'une coccinelle aussi jeune qu'elle ! On est en pleine cloud forest avec un superbe lever de soleil. On a l'impression d'être revenus dans le nord-ouest argentin.

Premier arrêt au croisement de Maguey, au milieu de la montagne. Babé revient avec une dizaine de coches.

On passe le col et la forêt se fait plus sèche. On entre dans une zone d'élevage et de culture du maïs.

Les villages que l'on passe, appelés ici "Ejido", sont constitués de petites maisons en parpaing ou en bois. Il y a toujours une école, des topes et pas mal de petites chapelles dédiés à des saints ou à la vierge que l'on trouve aussi en bord de route.

Ici la forêt est constituée de chênes couverts de spanish moss. Parfois énormes, ils sont superbes.

Il y a aussi des cactus et assimilés qui nous plaisent toujours autant.

Et puis, on voit quelques fleurs qui commencent à pointer sur les branches.

Malheureusement, il y a aussi souvent des détritus sur le bord de la route...

Babé se fait plaisir à spoter et à prendre des photos. Il finit la journée avec 22 coches !

Le soir, on s'arrête faire de l'eau dans le petit village d'El Platanito. 16 pesos le garafon de 20L soit 3centimes du litre. Cool !

La gérante de la petite échoppe nous indique où dormir plus bas en bord de route (22.498948,-99.448795).

Mardi 31 janvier, on revient au croisement de Maguey. Babé fait une dizaine de coches. Puis, on descend (au désespoir de Babé qui voulait encore spoter ! )à El Naranjo pour faire des courses et du Nenet.

C'est moi qui m'y colle pendant que Babé reste au camion. Le Nenet du locutorio est intermittent, mais j'arrive à mettre le site à jour en deux heures.

Côté courses, les pommes sont à 1euro/kg, les tomates et bananes à 0,25euros/kg et les pommes de terre à 0,50euros/kg. Je retrouve les petites bananes sucrées dont on achetait le régime entier en Equateur. Mium !

Le soir dodo à l'Area Recreativa.

Nous repassons la matinée de mercredi au croisement de Maguey. Babé fait encore quelques coches à travers les gouttes. Puis, nous redescendons dans la plaine pour nous rendre à la cascade El Salto, du côté est de El Naranjo.

Située juste à côté de la centrale électrique, la cascade est à sec. Le site est cependant très joli avec ses eaux encore turquoises.

Le soir, nous dormons sur son aire de pique-nique (approximativement 22.582462,-99.366881 car maps.me ne marche plus très bien maintenant qu'on ne se connecte plus régulièrement à un wifi) très-très tranquille, entourés de gros arbres qui font notre plaisir.

 

Ambiance près de la rivière le matin avec les Red-Crowned Parrots qui crient en haut des arbres.

 

Toujours près de la rivière le matin, avec l'image cette fois. Là on entend surtout les Green Parakeets et les Brown Jays.

 

Le lendemain, Babé est décidé à retourner dans la montagne. Mais... les chutes du village El Meco qui se situent un peu avant la cascade nous retiennent plus longtemps que prévu (enfin surtout Babé qui spote ensuite dans le village...) et nous repassons la soirée vers El Salto.

Comme, c'est la chandeleur, je ne manque pas de faire des crêpes. Avec 27°C dans le camion, il fait "un peu" chaud, mais qu'est-ce qu'elles sont bonnes !

La journée du vendredi se passe à spoter le long de la route dans la montagne. Dans l'après-midi, on monte jusqu'au col où se situe un campement de la CONAFOR (autour du km139, approximativement 22.489265,-99.470464), le gestionnaire des forêts du coin. Les gars qui travaillent ici font de la surveillance contre les incendies. Ils autorisent Babé à marcher sur les pistes et on se retrouve à dormir sur place.

Le lendemain, nous avançons vers les chênes à spanish moss. Vraiment très jolis ! On prend la route qui va vers San Juan Dellano sur la gauche et on se pose à l'entrée de la piste d'un cimetière un peu plus loin sur la droite. Babé sort spoter malgré la pluie et revient avec quelques coches. Heureusement, le temps s'éclaircit dans l'après-midi. Je vais aussi faire une petite balade. Super sympa ces chênes !

Babé réussit encore à prendre quelques cactus en photos...

Nous retournons dormir à la CONAFOR. Le lendemain, Babé va faire une grosse balade dans la montagne et revient avec 6 coches et quelques photos de la cloud forest.

Lundi, on passe encore toute la journée vers les chênes à spanish moss. Le temps s'est découvert. Il fait chaud, très chaud (32°C). Puis, on redescend dormir sur le campamento de El Salto.

Mardi, re-très chaud. Babé spote autour de El Naranjo. Je voulais faire un peu de Nenet, mais ça ne se fera pas. .

Au final, Babé fait 64 coches sur la zone. Pas mal en un peu plus d'une semaine.

Vous me direz, je parle beaucoup de Babé. C'est normal, on est ici pour qu'il spote et coche de nouveaux oiseaux. Qu'est-ce que je fais alors pendant tout ce temps ? Eh bien, je reste le plus souvent au camion. Je me balade de temps en temps. Surtout, je fais de l'ordi (site et surtout roman ) et je disfrute, comme Babé. Car ce coin est vraiment sympa. J'aime à écouter les sons de la forêt (quand les voitures ne passent pas...) et tout simplement me poser et disfruter.

On est en voyage comme on aime. Babé peut enfin spoter comme il veut, sans interdiction d'aller ici ou là. Et il coche un max ! Moi, j'écris. Cerise sur le gâteau, les paysages sont superbes !

Et voici quelques oiseaux rencontrés autour de El Naranjo.

Enfin, je ne peux terminer cet article sans vous faire partager quelques ambiances mexicaines. En effet, un camion s'est arrêté à côté de nous un soir. Ses occupants ont fait une pause avec musique mexicaine à fond. Il n'est pas rare de croiser une voiture qui diffuse ce genre de musique. En voici deux extraits.

 
 
 
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Ayant un peu fini l'article sur El Naranjo dans la précipitation afin de pouvoir le publier, j'ai oublié quelques infos.

Tout d'abord, quelques panneaux intéressants rencontrés dans la montagne. Pour le dernier en particulier, lisez bien ce qu'il y a d'écrit en bas.

Ensuite, mardi on a mangé local un "pollo asado". Pour 75 pesos (environ 3,5 euros) on a eu un poulet cuit entier découpé en morceaux, des tortillas, de la semoule en sauce, des flageolets en sauce. Super bon ! Je pensais qu'on en aurait trop mais l'assaisonnement du poulet était délicieux. On a donc goûté à nos premières tortillas mexicaines. Là, c'est un peu fade. On n'est pas très fans de maïs.

Enfin, voici les derniers oiseaux pris autour de El Naranjo. À part quelques écureuils et pecaris farouches (des sortes de sangliers), on n'a pas rencontré de mammifères. Ils sont pour la plupart nocturnes.

 
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Mercredi 08 janvier, nous reprenons la route direction Ciudad Mante. La vallée est dans la brouillard. Seuls les cols sont un peu dégagés.

Nous repassons dans l'état de Tamaulipas. Petite fouille militaire avant de descendre sur la ville et nous nous rendons au magasin de Firestone pour essayer de trouver des pneus. On ne peut pas continuer à rouler avec notre roue de secours. Ils n'ont pas notre taille mais nous oriente vers Pirelli (22.739101,-98.96383) qui, coup de bol, se trouve être le gros magasin général qui distribue les pneus sur la région. Ils ont quasiment toutes les tailles dont la nôtre : 195/75R16C. Nous faisons changer les deux pneus avant et gardons les deux anciens comme roues de secours. Il nous en coûte 4552 pesos soit environ 215 euros.

Nous faisons ensuite la lessive dans une lavanderia quelques blocs plus loin (22.743602,-98.963277). 25pesos la machine et 40 le secado. La chaleur est écrasante...

Reste encore à retirer des sous. Il y a plusieurs distributeurs chez l'hyper Soriana d'à côté. Banamex et HSBC ne veulent me donner que 3000pesos. Je trouve mon "bonheur" chez Scotiabank en retirant 8000pesos. Mais les sal.... me prennent 99,99pesos (4,75euros) de commission en plus.

Les prix de l'hyper sont un peu plus élevés qu'à El Naranjo. Et niveau fruits et légumes, la qualité est meilleure dans de petites boutiques en bord de route. On mange une glace italienne. Bof... Et on crève toujours de chaud.

On reprend la route pour aller à la Reserva de la Biosfera El Cielo, notre objectif du jour à 40km de là. Située dans la montagne, elle préserve la forêt tropicale du coin.

Nous quittons Ciudad Mante et retrouvons les plantations de canne à sucre.

El Cielo se trouve juste après le village de Gómez Farías (avec un z pas un s, comme je l'ai écrit dans mon message la dernière fois...). C'est un site de l'UNESCO et on voit tout de suite que des sous-sous ont été investis dans le coin. C'est aussi une grosse zone touristique. Il y a des 4x4 à tous les coins de rues nous invitant à faire la balade de la reserva...

Juste après le village se trouve le Centro Interpretativo Ecologico, bâtiment tout en rondeur fait en matériaux écologiques et recyclés. On arrive juste avant la fermeture de 17h. Il y a plusieurs sentiers à faire mais on ne peut pas aller plus loin car il faut un 4x4 pour aller sur la piste. Comme il n'y a pas vraiment de camping dans le village, les personnes de l'accueil nous invitent à bivouaquer sur le parking de l'administration (23.065529,-99.168818). Cool ! En plus, Babé coche le Great Currasow qui traverse la route juste à côté.

Nous passons une très mauvaise nuit, attaqués sans relâche par de toutes petites mouches qui buzzent autour de nous et piquent la moindre parcelle de corps exposé hors de la couverture. Depuis que nous sommes au Mexique, nous laissons les fenêtres et lanterneaux ouverts la nuit afin d'évacuer la chaleur et d'avoir un peu moins chaud. Vers 3h du matin, on finit par tout fermer. Sauna garanti !

Ces petites mouches laissent des tâches rouges autour de leurs piqûres. Elles ne grattent pas sur le coup mais restent pendant deux jours et peuvent ensuite se transformer en boutons qui démangent pendant plusieurs jours. On se réveille avec l'impression d'avoir la varicelle.

Nonobstant, Babé part faire une grosse balade jusqu'à Alta Cima. Il emprunte l'ancienne route, qui passe dans une belle forêt tropicale avec de gros arbres, et revient par la nouvelle route. Il fait 6 coches.

Ambiance sur la piste menant à Alta Cima :
 
 

Je passe la matinée à me balader sur la nouvelle route, puis à visiter le Centro Interpretativo. Il ouvre à 10h, mais le gars de l'accueil n'arrive que 10min après. Comme il n'a pas sa caisse, il me fait entrer sans payer les 30pesos. La visite commence par la volière. Bof. Les parrots et parakeet s'accrochent désespérément aux grillage. Je préfèrerais les voir libres...

Puis il y a plusieurs salles qui expliquent succinctement l'histoire de la réserve et de quoi est constituée la forêt. Je reste un peu sur ma faim. Les salles sont bien grandes pour le peu de panneaux qu'elles contiennent. Le centre ne date que de 2008 mais il donne l'impression d'être à l'abandon. Le restaurant, la bibliothèque et le magasin de souvenir sont fermés. Les employés font un peu le ménage et papote. Vu le nombre de 4x4 qui attendent les touristes en ville, je me dis qu'il doit y avoir du monde pendant les vacances. En ce moment, c'est plutôt calme...

Je passe le reste de la journée à zoner. Il fait trop chaud et je suis trop fatiguée. En plus, on a droit au "Petit bonhomme en mousse" version mexicaine depuis 6h ce matin. Le voisin a une sacrée sono car il s'entend dans toute la vallée...

Dodo toutes fenêtres fermées. On a chaud, mais au moins on ne se fait pas piquer.

Vendredi matin, je profite de la relative fraîcheur matinale (22°C) pour cuisiner et faire de l'ordi. Babé rentre d'une petite balade vers 11h. On part pour descendre dans la vallée vers les balnéarios qui font partie de la reserva et semblent de bons spots obs. Comme il y a un bon wifi à l'hôtel Cumbre Inn de Gómez Farías, je passe deux heures à faire la mise à jour du site. On arrive au Balneario Bocatoma vers 15h (22.988103,-99.148168). C'est 20pesos l'entrée ou 50pesos pour y passer la nuit (enfin, ... le gars pas très réveillé nous a fait un prix approximatif ).

Situé en bord d'une belle rivière aux eaux turquoises, l'endroit semble un peu à l'abandon. C'est une pisciculture avec un camping délabré. Il y a un bateau pour faire une balade (payante) sur la rivière. On peut aussi louer des kayaks. Un pont suspendu permet de traverser et de se rendre vers une zone de baignade un peu plus loin. On transpire au moindre mouvement. L'eau est tentante, mais les déchets sur la rive et au niveau du petit barage me rebute. Oh well...

Babé part spoter un peu plus loin sur la rivière et revient avec une coche.

On passe à nouveau la nuit avec les fenêtres fermées. Chaud mais tranquille.

Samedi, je profite à nouveau de la fraîcheur matinale relative pour cuisiner (un petit gâteau au chocolat Nesquick, Mium ! ). Ordi pendant que Babé fait une petite balade. Il y a plein de coincoins un peu plus loin sur la rivière.

L'après-midi, nous nous rendons au Balneario d'à côté, le Balneario La Florida (22.992242,-99.144646). Ici, c'est 20pesos pour entrer et y passer la nuit.

Toujours situé au bord de la rivière, il est aménagé de plusieurs pallapas sous des arbres encore énormes.

On est seuls. L'endroit est propre et l'eau très-très tentante ! On décide de se baigner !

Un peu fraîche à l'entrée, on disfrute les eaux claires et le faible courant de la rivière.

 
 

On n'est pas de grands adeptes de la baignade comme certains voyageurs. Mais là, c'est super cool ! On en sort rafrîchis et détendus.

On passe les jours suivants entre les balnearios et le centro interpretativo. Babé spote un peu, tape, mes ses coches à jour et tente de prendre des oiseaux en photos. Avec la végétation et parfois le manque de soleil, c'est pas évident . Je laisse mon roman de côté pour me concentrer sur la mise à jour du site avec tous les articles concernant les Etats-Unis (milieux, spots obs, oiseaux et mammifères). C'est pas le côté le plus passionnant du voyage, ça demande une grosse semaine pour tout faire, mais je préfère m'en débarrasser tant que mes souvenirs sont encore frais.

 
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Mercredi 15 février. Le temps est au frais (15°C), ça fait du bien. . On passe la journée à Gomez Farias. J'achète quelques tortillas et autres galettes fourrées dans une petite gargotte sur la place. Bof. La pâte noire de haricots est lourde à digérer et le porc trop épicé. Oh well. Je passe ensuite l'après-midi à mettre le site à jour en ligne. Avec la température qu'il fait le soir, c'est crêpes ! Mium !

Babé fait un peu d'ordi et se balade dans le village.

Jeudi 16, nous prenons la route direction le Parque Nacional Cumbres de Monterrey dans l'état du Nuevo Léon, plus au nord.

Le temps est nuageux et doux. Nous redescendons dans la plaine agricole. Le paysage se compose de plusieurs cuestas (des plateaux calcaires) que l'on monte et redescend pour ensuite parcourir des plaines toujours agricoles. Plantations diverses, élevages, il y a des vendeurs en bord de route.

Je suis encore frappée par la différence de niveau de vie d'une maison à l'autre. Un joli ranch avec clôture et gros portail peut se trouver à côté d'une petite maison de bois ou de parpaings ouverte à tout les vents. On croise un gros 4x4 américain tout neuf, puis un plus vieux qui pétarade. Une famille (papa, maman et un ou deux enfants coincés entre les deux) se déplace en moto (sans casques !). Un cheval attaché à une longe broute le bord de route. Des poules picorent dans une cour. Un chien poussiéreux aboie. Des gens attendent le collectivo au bord de la route. Et toujours, de petites boutiques peintes de bleu ou de rouge à l'effigie de la bière locale Tecate vendent des boissons sucrées, des paquets de chips aux saveurs piquantes ainsi que des bidons (garafones) d'eau de 8 ou 20L.

La misère se fait plus sentir en passant par la voie de contournement de Ciudad Victoria. Petites zones industrielles, décharges, lotissements en constructions, quartiers résidentiels huppés protégés par des murs et des barbelés se côtoient dans une atmosphère possiéreuse. Nous longeons une nouvelle avenue avec ses jolis panneaux publicitaires et ses petites boutiques. Puis en sortant de la ville, les bas-côtés sont à nouveau envahis de détritus. Parfois, de nouveaux bâtiments commencent à se fissurer au milieu d'un terrain envahi d'herbes.

C'est ça le Mexique. À un certain moment de l'argent est investi pour favoriser le développement économique local, puis le projet est abandonné, laissant de jolis bâtiments en voie de délabrement. La plupart des gens vivent de petit commerce. Certains, de gros propriétaires ou des citadins, réussissent à former une classe moyenne ou supérieure qui a les moyens de se balader à El Cielo le weekend.

Et puis, il y a les forces armées. Militaires ou policiers (fédéraux ou municipaux), ils se déplacent en convois surarmés avec casques et gilets par balles. La population est sous surveillance, non protégée. Ce déploiement de force ponctuel est complètement déplacé, d'autant que jusqu'ici on ne s'est jamais sentis menacés dans les villages que l'on a traversés...

Passé Ciudad Victoria, le paysage de cuestas se transforme en plaine entourée de montagnes plus escarpées. Nous nous en rapprochons en entrant dans l'état du Nuevo Léon. La végétation est plus sèche. Finie la forêt tropicale.

A l'approche de la ville de Monterrey, le développement économique se fait à nouveau sentir. Belles routes, boutiques, on voit notre 1er golf ! Ça ne nous avait pas manqué après tous ceux qu'on avait vu aux Etats-Unis.

En bifurquant sur la NL20, ce sentiment de prospérité se confirme. La petite route sinueuse qui grimpe dans la montagne passe dans des villages remplis de boutiques de souvenirs et restaurants. Comme à El Cielo, les riches de la ville viennent se détendre et se divertir dans la montagne. On voit pas mal de quads et des coccinelles customisées pour faire de la piste.

Notre regard se concentre sur les paysages. C'est beau la montagne !

Nous entrons dans le Parque Nacional Cumbres de Monterrey.

Un office de tourisme nous donne une carte succincte de la zone. Les pistes ne sont accessibles qu'en 4x4. Babé voudrait faire quelques sommets mais il ne semble pas y avoir trop de sentiers. En fait, le parc se traverse par la route, les activités se situant sur les côtés.

En haut de la côte (vers 1500m d'altitude tout de même !), nous traversons une jolie forêt de pins, jeune mais jolie.

Il est 17h. Nous nous posons dans un camping désert au milieu de la forêt pour 80pesos(environ 4euros)/personne (25.370373,-100.20165). Il fait froid. Quelques gouttes tombent. Il y a des asadors (emplacement de camping avec table et BBQ), des cabanas, terrains de jeux ET des douches chaudes. Cool ! Ça fait du bien !

Je passe les deux jours suivants dans un état vaseux. J'ai un bon rhume que je traîne depuis quelques jours. Babé se fait plaisir en balades le long de la route et sur les sentiers qu'il trouve. Il coche à nouveau.

Le temps est avec nous. Nous prenons la route pour traverser le parc et ne réussissons à parcourir que 30km. Les sommets qui nous entourent sont tous plus jolis les uns que les autres. Nous sommes encore en territoire calcaire et les plis dans les roches sont de toute beauté. On s'arrête souvent pour disfruter et prendre des photos. La route passe parfois dans des gorges, en partie sur le lit de la rivière.

Le début n'est qu'une grosse zone à touristes où les loueurs de quads et de cabanas se succèdent. C'est le weekend. Les citadins envahissent le territoire. Plus loin, la roche se repeuple de forêts de pins propices à de nouvelles coches, en particulier autour du village de San José de Boquillas.

Les pentes sont raides. TiNéfant chauffe en première.

La laguna de Sanchez est déséchée. Dans le village, un gars nous tape la causette. Il a fait la tournée des vins en France.

Les autres campings étant plus chers (150pesos/personne avec beaucoup moins de place), nous retournons au nôtre qui est maintenant bondé. Il y a parfois jusqu'à huit tentes par emplacement ! Autant dire qu'on ne passe pas une bonne nuit entre les bavardages de nos voisins et mes ronflements.

La tête dans la pâté, nous reprenons la route le dimanche pour pousser un peu plus loin. La route grimpe encore. Nous passons dans l'état de Coahuila et arrivons sur un petit plateau à plus de 2000m d'altitude. Il y a une zone d'asador abandonnée sur la pente au milieu des vergers. Babé se renseigne dans la maison d'à côté. On peut y passer la nuit. C'est 100pesos, mais le gars ne viendra pas chercher les sous. (25.38258,-100.528647)

Le temps est nuageux. Il y a des averses et il fait froid. Babé sort tout de même spoter et revient avec quelques coches.

Les sommets autour sont tentant. Dommages qu'il fasse si froid...

Le lendemain, nous poussons un peu plus loin en faisant des arrêts spots. Nous sommes toujours dans une plaine de montagne couverte de vergers propice aux pioupioux. Babé voudrait spoter partout !

Vers midi, plutôt que d'aller dans la ville de Saltillo toute proche, on se pose dans un "parque ecotouristico" qui n'en a que le nom juste avant de prendre l'autoroute. (25.383339,-100.787318)

 
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C'est fastidieux, ça prend plus d'une semaine de boulot mais bon, ayé, tous les articles en liens avec les Etats-Unis sont en ligne.

Ainsi, vous pouvez dorénavant consulter les articles sur Nos Spots Obs aux Etats-Unis, plus précisément sur :

- la Floride ,

- et le Texas

- toujours

Pas mal de nouveaux chez les Oiseaux

.

Un nouveau genre chez les Pelecaniformes : les Anhingidae

Chez les Ardeidae : le Bittern

Deux nouveaux genres d'Anatidae avec le Bufflehead et les Shoveler

Chez les rapaces on a un nouveau groupe, les Pandionidae avec l' Osprey

Nous avons aussi un nouveau genre chez les Gruiformes, les Gruidae avec les Cranes .

Chez les Galliformes, les Phasianidae ont un nouveau genre avec les Turkey .

Les Picidae ont un nouveau genre : les Sapsucker .

Beaucoup de nouveaux chez les Passeriformes.

Chez les Paridae, les Chickadee sont maintenant accompagnés des Titmouse

Chez les Turdidae, on a les Bluebird

Chez les Fringillidae, il y a des Finch

Et puis, il y a les nouveaux genres :

- les Laniidae avec les Shrike ,

- les Certhiidae avec les Creeper ,

- et les Calcariidae avec les Bunting

Il y a aussi des nouveaux chez les genres connues.

Chez les pelicans : l' American White Pelican

Chez les Heron : le Great Blue heron et le Green heron

Chez les Egret : la Reddish Egret

Chez les oies : la très commune Canada Goose

Chez les Teal : la Green-Winged Teal

Chez les Sandpiper, la Least Sandpiper

Une nouvelle Avocet, l' American Avocet

Deux nouvelles Gull :

- et la Laughing Gull

Une nouvelle Tern : la Sandwich Tern

Encore et toujours des woodpeckers :

- et le non moins commun Red-Headed Woodpecker

Une nouvelle Phoebe, l' Eastern Phoebe

Deux nouveaux Jay :

- leGreen Jay ,

- et le Florida Scrub Jay ,

Deux nouveaux chez les Warbler :

- le Palm Warbler ,

- et le Pine Warbler ,

Deux nouveaux Cowbirds :

Un nouveaux Grackle : le Boat-Tailed Grackle

Un autre cardinal : le Northern Cardinal

Un nouveau Sparrow : le Le Conte's Sparrow ,

Et pour finir, un nouveau Finch chez les Fringillidae : le House Finch

On a vu de nouveaux mammifères :

- le recherché et facile à trouver quand on sait où aller Black Bear ,

- et le discret West Indian Manatee

Disfrutez !

 
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[sigplus] Erreur critique: Le répertoire des images devrait être un chemin relatif par rapport au répertoire de base.

Mardi 21 février, nous commençons "agréablement" la journée avec le dueño (=propriétaire) du parque qui veut nous faire payer 400pesos la nuit . Babé négocie comme un chef et ramène le prix à 200pesos, ce qui est encore bien cher payé pour un simple stationnement...

Nous prenons la route en direction de Cuatrociénegas, un village que j'ai repéré sur une carte répertoriant les spots piafs intéressants dans la région.

Arrêt à Saltillo, la grosse ville du coin. Située dans une plaine entourée de montagnes, la circulation y est dense et pas facile. Babé se débrouille comme un chef.

{gallery}blog/1702/saltillo{/gallery}

Nous passons la matinée au Walmart de la zone nord dans un gros centre commercial où seuls ce qui ont de l'argent peuvent venir faire leurs courses. Après les petits magasins auxquels on est habitués, je me sens complètement décalée. Je voulais voir s'il y avait des produit différents. Pas vraiment. Dorénavant, je crois qu'on fera l'impasse sur ce genre de magasin, peu facile d'accès, en se contentant des petits au coin de la rue.

J'achète des sortes d'empanadas et des roulés au jambon pour midi, pour goûter. Yeuk ! C'est vraiment pas bon ! Au moins, maintenant on sait !

On ne s'éternise pas et reprend la route en début d'après-midi.

Quel plaisir de sortir de la ville ! D'autant que l'on entre dans un paysage désertique qui nous fait tout de suite rêver.

{gallery}blog/1702/surlaroutecuatro{/gallery}

Babé souhaiterait bien se rapprocher de quelques cerros, mais il n'y a pas forcément de route pour s'y rendre. Et puis, nous sommes dans une zone de forte vigilance à seulement 300km de la frontière US. Même si ça a l'air tranquille, je ne veux pas du tout m'arrêter n'importe où...

Nous disfrutons donc le paysage avec, en prime, une petite tornade en bord de route.

La ville de Monclova, comme Saltillo, est une grosse zone industrielle pour les U.S.A.

Nous arrivons à Cuatrociénegas vers 16h30.

Je pensais trouver un petit pueblo de rien du tout. C'est en fait un "Pueblo Magico" du Mexique (=un village aménagé pour touristes) avec de jolies rues colorés, beaucoup de restos, commerces et hôtels. Il y a même des bodegas (des caves à vin). Le coin est réputé pour ses "pozas", ses lagunes aux eaux cristallines, petits paradis aquatiques en plein désert. C'est d'ailleurs une area protegidad qui est maintenant assez vérouillée, c'est à dire qu'il faut montrer les pesos pour y accéder . Il y a aussi un canyon, des cerros... de quoi en somme y passer quelques jours.

Nous nous posons à La Maquina, le camping-hostal-cabanas du coin (27.005467,-102.0778).

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C'est un spot I-Overlander qui donne le camping à 100pesos/pers. Comme la Señora n'est pas là, le gars qui fait l'entretien essaie de nous arnaquer en demandant 400pesos. Décidément ! Voyant qu'il ne les obtiendra pas, il se montre raisonnable et accepte les 200pesos demandés .

J'ai ensuite contacté la Señora qui m'a confirmé ce tarif. Donc, note to self, mieux vaut contacter le/la proprio, au moins pour lui dire qu'on est là et lui demander combien ça coûte. Tél. de la Señora : (866) 141 1079. Elle est très sympa et est arrivée le weekend, ce qui était bienvenu car elle a ouvert les baños et on a pu prendre une bonne douche !

Car ici, c'est le désert. Les nuits sont fraîches à 15°C mais passé 10h, avec le soleil qui brille dans un beau ciel bleu, la température commence à monter et monte encore. On a eu jusqu'à 37°C dans le camion !

Autant dire qu'on ne peut bouger que le matin. L'après-midi se passe à commater en recherchant le moindre brin d'air.

Babé a fait de longues balades à pieds et en vélo. Je suis allée marcher vers le canyon. On est allés voir la Poza Azul (30pesos/pers.), jolie mais trop aménagée à notre goût. On se serait bien baignés, mais le Balneario Los Mezquites était fermé (de toute façon c'est 80pesos/pers.) comme Las playitas.

Et puis, il y a les incontournables. Pour Nenet, je suis finalement allée dans le resto El Doc sur la place. Très bon wifi. Il y a un distributeur d'agua purificada à 7pesos les 20L (26.992019,-102.06725) et une dame qui tient une Lavanderia (26.989335,-102.070118). Très sympa, elle adore la France et fait la lessive au kg. On en a eu pour 200pesos pour 2 semaines de linge sale plus draps prêts en 3h. Très raisonnable.

Même si le coin est très touristique, c'est finalement un bon compromis (surtout sécuritaire pour moi ) pour se poser quelques jours et découvrir le désert. Babé a pu se balader tranquillement dans le désert tout autour du village et a fait quelques coches supplémentaires . Le gouvernement a bien fait de protéger les pozas sinon, je crois qu'elles auraient été transformées en champs comme dans la vallée d'à côté. Mais le côté négatif est qu'elles sont maintenant trop vérouillées et accessibles qu'à ceux qui en ont les moyens.

En tout cas, malgré la chaleur, on aime bien le désert et on pense rester dans la zone pour en profiter davantage.

Pueblo Magico de Cuatrociénegas:
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Balade de Babé vers un cerro :
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Balade de Babé vers le sud du pueblo :
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Canyon :
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Poza Azul :
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Toujours des cactus :
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Et quelques fleurs :
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Et les oiseaux, me direz-vous ? Eh bien, ils viendront bientôt... Difficile de concilier longues balades, chaleur et ordi

Enfin, je termine cet article avec une petite annonce : nous changeons notre itinéraire.

Initialement, nous avions prévu de ne passer qu'un mois au Mexique avant de remonter les Etats-Unis puis de passer l'été au Canada.

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Mais vous l'avez peut-être constaté, nous nous plaisons bien au Mexique . Les Etats-Unis ne nous ayant pas laissé un souvenir impérissable, nous avons décidé d'explorer le Mexique pendant les six mois de notre visa, de passer au Bélize puis au Guatemala, puis de remonter au Mexique pour passer l'hiver en Baja California. Nous ne retournerons dans le nord (U.S.A. et Canada) qu'au début de l'année prochaine. Enfin, si nos plans ne changent pas d'ici-là .

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Encore quelques photos de Cuatrociénegas.

Babé s'est encore baladé dans et autour du village hier pendant que je faisais du Nenet.

 
 
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