Oh là là, je suis méga à la bourre...
Alors, on commence par les deux espèces d'oiseaux qui restent du Guatemala.
Pour enchaîner avec les oiseaux que l'on a vu à Puerto Arista. Je sais, ça remonte à loin et il y en a encore 1000 à traiter.
"Au fil du voyage" a été réalisé par Lise Coulaud-Dutheil à l'aide d'un fond de carte provenant du site https://mapchart.net/ en conformité avec la license d'utilisation de ce site et de la license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr) à laquel elle est soumise.
"Au fil du voyage" est sous license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr)
Oh là là, je suis méga à la bourre...
Alors, on commence par les deux espèces d'oiseaux qui restent du Guatemala.
Pour enchaîner avec les oiseaux que l'on a vu à Puerto Arista. Je sais, ça remonte à loin et il y en a encore 1000 à traiter.
Jeudi 01 mars.
Le nettoyage du foie est fatiguant mais ça fait du bien.
On décolle tranquillou dans la matinée pour une journée lessive-courses.
Premier arrêt, une lavanderia (31.729351,-116.57807) en arrivant dans Maneadero. Plutôt vétuste, poussiéreuse et cher (40pesos la machine, 45pesos le secador), elle a tout de même l'avantage d'être aussi self-service. En moins de 2h, les deux sacs de linge sont lavés et séchés.
Direction ensuite le Walmart pour faire de grosses courses. Retrait à la Banorte qui se prend 46,28pesos de commission et douceur d'un sundae au McDo.
On retourne en direction de la Bufadora en s'arrêtant au bord de la baie, histoire que Babé voit quelques pioux-pioux.
On opte pour le RV Park Mi Refugio (31.69826,-116.6354) qui propose un dry camping avec wifi pour 100pesos la nuit.
Mmouais...
La vue est jolie. Mais, entre les arbres et la colline, on n'a pas le soleil longtemps. Le wifi est lent et les WC/douche... je n'y mets même pas le doigt de pinou.
Vendredi 02 mars.
Après la balade matinale de Babé dans le marais, on prend la route pour le cordon dunaire juste à côté.
Envahi de maisons de retraités américains côté plage, on se pose en bord de route côté lagune en se disant que ça ferait un bon spot dodo...
Babé veut y faire un tour après manger.
Toutefois, arrivés au dessert, "Toc-toc", des flics/gardes privés viennent nous prier de quitter les lieux.
On est soit-disant sur une propriété privée.
On optempère pour faire la sieste 300m plus loin, après la guérite d'un gardien qui est désertée depuis longtemps.
Ah les 'ricains et leur sécurité ! Ça promet aux Etats-Unis !
Bon, le cordon dunaire, c'est pas pour nous. On retourne sur la pointe au Campo 7 Minas (31.734217,-116.71219) où l'on est accueillis avec un sourire généreux, où les WC sont nickels et le wifi crache.
D'ailleurs, on s'y sent tellement bien qu'on va y rester un peu plus longtemps que prévu.
Les gens pensent souvent : "Oh, vous êtes en voyage, vous êtes en vacances tout le temps !"
Erreur ! Le voyage monopolise beaucoup plus l'attention que de bosser en France. Il n'y a pas de routine, on est plus alerte, bien plus en vie aussi.
Alors on y a besoin de se poser de temps en temps pour faire un peu-beaucoup de farniente, et aussi rattraper les dossiers de photos et les émissions radio en retard.
Repos, donc. Ça fait du bien.
Lors d'un aller-retour en ville, on s'arrête vers un vendeur en bord de route près du cordon dunaire.
100pesos le petit-petit pot de miel ! Et 160pesos le kg de manis !!!!
N'importe quoi !
Décidément, ces 'ricains pourrissent tout sur leur passage...
On trouvera notre bonheur en ville avec des prix plus raisonnables (60pesos le kg de manis...).
Autre escapade en ville, cette fois-ci chez le Taller de radiadores El Chato (31.731992,-116.58026), recommandé par le gars du camping.
C'est sûr, la boutique ne paye pas de mine, mais le papy qui nous reçoit trouve la douille (trop petite et qu'on n'a pas) qui lui permet de resserrer le serre-joint du tuyau de liquide de refroidissement arrivant au radiateur.
Ne reste plus qu'à rouler et faire chauffer le moteur pour voir si la fuite venait vraiment de là...
Et puis, pour clore cet article avec le sourire, dans la série "t'es un rasta, donc tu fumes du chichon !", une nouvelle anecdote rigolote.
Ce coup-ci, c'est un conducteur de camion qui a demandé à Babé s'il avait pas du chichon, le tout, en roulant ! Si-si, le gars est resté à hauteur de TiNéfant sur la 2 fois 3 voies et a fait des signes à Babé pour le lui en demander !
Ah, il était bien déçu !
La carte "Récapitulatif Mexique" a été réalisé par Lise Coulaud-Dutheil à l'aide d'un fond de carte provenant du site https://mapchart.net/ en conformité avec la license d'utilisation de ce site et de la license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr) à laquel elle est soumise.
La carte "Récapitulatif Mexique" est sous license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License (version française de cette license ici : https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr)
Lundi 12 mars.
Nous repoussons notre passage frontière d'une journée car hier, le bip-bip s'est automatiquement mis à l'heure d'été californienne, nous privant ainsi d'une heure de sommeil.
L'avantage, c'est que maintenant on n'a plus que 8h de décalage avec la France.
Cette journée est l'occasion de finir de ranger le camion et de faire un petit bilan des 4 mois et demi passés au Mexique.
Que dire à part que l'on a encore énormément disfruté ce pays qu'on adore.
On s'est régalés de ses plages, ses montagnes, ses volcans et de ses déserts. Les tortues et les baleines ont été de gros coups de cœur pour Lise. Hervé s'est fait plaisir en randos et découvertes de nouveaux pioux-pioux.
Le Mexique est un pays formidable. Sa diversité donne envie d'y revenir sans cesse. En près de 11 mois passés dans ce pays, on a à peine exploré tous les endroits où l'on voudrait aller. Et que dire de ceux que l'on voudrait revoir !
Oui, le Mexique est une découverte inattendue. On aime la chaleur des mexicains qui vous accueillent toujours avec un sourire. On aime sa nourriture (pas trop piquante tout de même ! ), sa vie tranquille.
On se sent bien au Mexique.
Bien sûr, tout n'est pas rose. Il y a beaucoup de pauvreté ainsi que de la pollution. Et que dire de la musique forte la nuit ! Néanmoins, les gens ont gardé une certaine fraîcheur d'esprit et une ouverture qui font défaut dans nos pays occidentaux.
Viva México !
Nous le quittons le cœur plein d'amour en espérant le retrouver à la fin de l'année.
Nous nous dirigeons maintenant vers le nord.
Suerte. Que vaya bien !
Mardi 13 mars.
Lever efficace ce matin. On va traverser la frontière.
Superbe lever de soleil. De quelle couleur sera-t-il de l'autre côté ?
Nous avons choisi de passer par le poste de Tecate.
Les commentaires sont toujours positifs. On va voir...
Les 150km qui nous en séparent se font tranquillou. À peine quelques ralentissements lors de la traversée d'Ensenada. On longe la côte, puis on bifurque vers l'intérieur des terres. On prend un peu d'altitude et passe au milieu de terres viticoles. Le temps maussade ne pousse pas à faire beaucoup de photos.
La redescente vers la vallée de Tecate est peu engageante avec son épais brouillard de pollution. La ville de San Diego, côté USA, n'est pas loin. Sur la carte, cette agglomération et sa banlieue s'étendent jusqu'à la mer. On va l'éviter...
500 pesos de gasoil à la Pemex et on se dirige vers le poste frontière mexicain (32.575979,-116.627439).
Des véhicules en sortent mais l'entrée est barrée. Je demande à un garde de sécurité par où passer. Il me dit de suivre "San Diego / Border crossing".
Là, on tombe sur une file de plus d'un km . Comme il y a 2 voies, on remonte la file de gauche pour arriver aux 2 guérites de la frontière US.
Elle est où la Migracion mexicaine ???
On s'engage sur la voie de gauche comme indiquée sur les panneaux (32.576783,-116.6265).
Comme lors de notre passage par le Canada, une batterie de caméras nous filme et nous prend en photos sous toutes les coutures. Une borne permet d'insérer sa carte pour les mexicains et les américains.
Puisqu'on n'en a pas, on saute cette étape.
Vient notre tour. La jeune douanière nous fait signe d'avancer.
Elle nous demande d'où on vient, par où on est entrés la première fois aux Etats-Unis. Elle nous demande ensuite une preuve de l'importation du camion au Canada, puis s'en désintéresse.
Finalement, elle nous donne un papier temporaire et nous indique où nous garer, tout ça avec sourire et cordialité.
Ce poste est vraiment petit car il n'y a que 4 places de stationnement pour inspecter les véhicules.
Là, une autre douanière prend le papier et nous demande d'ouvrir le camion. Elle nous demande si on a des fruits, des légumes, des œufs et de la viande.
Elle prend nos pommes, l'oignon et les œufs.
Le miel, les manis et autres produits laitiers ne l'intéressent pas.
Elle nous indique l'entrée d'un bureau. On laisse le camion ouvert pour la suite de l'inspection.
Ici aussi le bureau est minuscule. Deux chaises et un comptoir. Pas de registre où s'inscrire. On est les seuls à attendre.
La faim se fait sentir, il est 10h passées.
On attend quelques minutes. Une nouvelle douanière arrive. Elle est prête à passer son chemin quand elle nous remarque.
On lui explique qu'on aurait besoin d'un visa et elle repasse aussitôt derrière le comptoir.
Tout se fait en 10 minutes chrono. Elle nous fait remplir les feuilles vertes de l'I-94.
Dans la case "où allez-vous séjourner", on inscrit l'adresse d'un RV Park dont j'ai trouvé l'adresse sur Internet.
Pas de questions particulières. Elle scanne nos empreintes, appose les visas sur nos passeports, y agraffe le petit papier vert à rendre à la sortie.
Fini !
Entre temps, l'autre douanière qui inspectait le camion est entrée et signale que tout est OK.
On est un peu abasourdis par tant de rapidité, tout ça dans une ambiance cool et non inquisitrice.
On vient de passer la frontière américaine en moins de 30 minutes.
Bon, le petit-gros soucis, c'est qu'on n'a pas rendu les papiers des visas mexicains.
Plutôt que de tourner à gauche vers le poste frontière mexicain, on tourne à droite en direction de la Californie.
Nota : j'écris cet article quelques jours après et peux maintenant vous dire qu'on aurait dû s'arrêter au poste de douane mexicain lorsqu'on y était car il faut rendre ce papier si l'on veut pouvoir revenir ensuite au Mexique. Vous saurez comment on l'a finalement rendu dans un prochain article. Pensez juste à le faire avant de passer par le côté américain, si vous passez par cette frontière.
Nous voici donc de retour sur le sol américain.
Bon, on ne va pas très loin parce qu'il faim très faim ! On se pose en bord de route quelques km plus loin pour manger quelques quesadillas oignons cuits/fromage.
Une petit sieste et on repart en direction du lac de Salton Sea.
La petite route que l'on emprunte au début nous permet de nous familiariser à nouveau avec les Etats-Unis : limites de vitesses dans les zones scolaires, passages à niveaux, panneaux invitant à dénoncer les conducteurs en état d'ivresse ou interdisant une entrée. Welcome back to America !
Puis c'est l'entrée sur l'autoroute gratuite avec ses larges deux fois deux voies qui passent dans un joli paysage chaotique.
En descendant dans la vallée, l'air devient plus chaud. On entre dans le désert.
À l'approche de la grosse zone urbaine englobant entre autres El Centro et Brawley, sous le lac de Salton sea, les champs commencent à pousser en bord de route.
On fait de gros yeux en voyant le prix du gasoil. 3,49$/gallon, ça fait presque du 1€ le litre !
Bienvenus en Californie !
Nous prenons la direction du Walmart.
En chemin, on fait un petit arrêt Nenet au McDo afin que j'envoie un message à Brian Anacker, l'assureur qu'on a trouvé il y a quelques jours, pour qu'on puisse régler l'assurance.
Courses au Walmart d'Imperial.
Fini les yaourts et fruits et légumes pas cher !
Il est près de 17h lorsque j'ai terminé.
Pas envie de faire 40km de plus pour se rendre vers le Salton sea.
On décide de passer notre première nuit sur le parking du Walmart (32.813592,-115.57531).
Nous ne serons pas les seuls...
Mercredi 14 mars.
Lever tranquille. La nuit a été un peu bruyante.
On prend la direction de Salton Sea. Il y a un National Wildlife Refuge là-bas, et qui dit lac, dit coincoins.
On s'arrête en chemin sur un McDo pour profiter de son wifi gratuit.
Brian Anacker a répondu et... IL NE PEUT PLUS NOUS ASSURER !!!
Là, c'est le coup de massue !
On est complètement abasourdis !
Dire que j'avais fait toutes les recherches avant de passer la frontière ! Et voilà qu'il nous plante en beauté !
Plus qu'en colère, on est vraiment dépités car un fil récent du Lien AmNord fait part des galères des voyageurs pour trouver à s'assurer.
Il semble n'y avoir que Thum. Mais, à 3200$ l'assurance annuelle tous risques, on ne peut pas se le permettre.
Que faire ?
Certains voyageurs ont trouvé une assurance en arrivant de la frontière.
On tente notre chance chez Payless, un assureur qu'on avait vu sur la route.
On attend, puis on explique notre cas. On préfère être honnêtes en disant qu'on est de passage mais qu'une amie est prête à nous laisser utiliser son adresse au Michigan.
La dame passe un coup de fil et la réponse ne se fait pas attendre.
Non, ce n'est pas possible parce qu'on n'a pas d'adresse ici en Californie.
Je recherche d'autres assureurs sur place. On va en voir deux autres dans l'après-midi.
La deuxième, très gentille, appelle même deux autres agences pour nous. Mais la réponse est toujours la même : ce n'est pas possible parce qu'on n'a pas d'adresse ici en Californie.
Vous n'avez qu'à en prendre une au hasard me direz-vous ?
Mais ces assureurs sont tatillons, ils veulent des preuves.
C'est mal barré...
On décide de se rapprocher de la frontière. Devant tous ces refus, on ne voit pas d'autre alternative que de repartir !
Néanmoins, plutôt que de passer par Mexicali qui est toute proche, on décide de passer par San Luis, dans l'état voisin de l'Arizona.
Peut-être qu'en changeant d'état, on trouvera un assureur plus arrangeant ?
Jeudi 15 mars, lever efficace pour prendre la direction de Yuma dans l'Arizona, grosse ville de l'autre côté de la frontière californienne à 100km de notre position et située à quelques dizaines de km du Mexique.
L'ambiance est morose dans le camion. Les champs laissent place à du désert puis à de magnifiques dunes que l'on ne fait que regarder. Pas la peine de rentrer dans le parc. On n'a pas l'âme à ça.
Tous ces territoires nous donnent l'air d'être interdits à cause de cette maudite assurance.
Babé, lui, dit qu'on n'a qu'à rouler sans. Mais je ne suis pas d'accord. Pas dans ce pays procédurier.
On traverse le rio Colorado et se retrouve dans l'Arizona.
On ne voit que des RV parks et des Casinos. Plus que la Californie, l'Arizona est le royaume des "snowbirds", ces retraités qui fuient les états froids du nord pour trouver plus de chaleur dans le sud.
Bonne nouvelle, le gasoil est presque 70 cents moins cher, ce qui ne nous remonte pas le moral pour autant.
On se rend chez Adams Insurance, dont le nom m'inspire bien et qui se situe sur le parking d'un Walmart.
Mauvaise pioche. Après plus d'une heure d'attente, l'agent rondouillet et fatigué en face de nous nous répète la même chose que les autres assureurs : pas d'adresse ici, pas d'assurance.
Il est midi.
Par chance, la pizzeria d'à côté a un wifi libre.
J'envoie quelques mails à des agents donnés sur LeLien.
L'après-midi, Babé se rend chez l'assureur d'en face qui lui répète le même discours. Toutefois, en apparté, elle lui suggère de rouler sans assurance car beaucoup de gens le font ici.
Mmmmm, non. J'suis toujours pas d'accord.
Je vais chez un autre assureur, toujours la même réponse.
J'appelle Progressive Insurance. La dame coupe court à la conversation quand je lui dis que j'appelle en tant que deuxième conducteur. Sur leur site, on bute à cause du permis de conduire.
Il est maintenant trop tard pour passer la frontière.
On a vraiment le moral dans les chaussettes.
On décide de rester dormir sur le Walmart malgré les panneaux "No Overnight Parking".
Vers 22h, alors qu'on vient de se coucher, un garde privé vient nous demander de partir !
Non mais c'est pas fini de nous emmerder, là !
Bon, le gars n'est pas si méchant que ça car il nous dirige vers le parking de l'autre côté de la rue (32.676975,-114.60094) où il y a déjà un RV et des camions.
Dodo relativement tranquille.
Vendredi 16 mars.
Lever de bonne heure pour retourner devant la pizzeria profiter de son Nenet.
Je veux passer quelques coups de fil aux assureurs qui n'ont pas répondu à mes mails et ensuite, direction la frontière.
Toutefois, en ouvrant les mails, je tombe sur la réponse d'un voyageur suisse dont j'ai eu les coordonnées par Giorgia.
Il nous donne deux assureurs à contacter, spécialisés dans les RV.
Je finis par passer la matinée à répertorier tous ces assureurs et à passer des coups de fils.
À 11h30, je suis encore plus dépitée . Je n'ai eu que des réponses négatives pour diverses raisons que je donnerai dans un prochain article.
Déjeuner, sieste et je passe finalement les coups de fil que je voulais passer ce matin.
L'un d'entre eux est à Tirzah Stensrud, une assureuse de DUNAGAN Associates à Carlsbad dans le Nouveau Mexique, une info des AinsiVontLesLafont.
Contre toute attente, elle nous dit qu'elle peut nous trouver une assurance avec Progressive (celle que tous les autres refusaient de nous faire !).
Elle me demande toutes les infos par mail. En moins d'une heure, tout est bouclé. On a une Quote (= une estimation).
Elle est très cher : 1024$ pour un an en liability only. Le coût de la Liability a été multiplié par 8 en quelques mois par rapport à celle de Brian Anacker avec une limite à seulement 100000$ !
Désespérés, on veut quand même prendre l'assurance (toujours moins cher que Thum). Seulement, au moment de payer, il faut donner un ZIP code (= un code postal) de 5 chiffres en plus du numéro de la carte et de la date d'expiration.
Impossible de terminer la transaction, il faut attendre lundi car il est déjà tard (ils ont une heure de plus) et l'agence ferme le weekend.
J'envoie des mails aux Parents et à notre banquier pour savoir ce que c'est que ce ZIP Code. Heureusement, en France, la banque ouvre le samedi matin.
On retrouve un peu d'espoir.
Dodo à nouveau sur le parking à côté du Walmart.
Samedi 17 mars.
L'avantage avec le décalage horaire que l'on a avec la France, c'est que toutes les réponses que l'on attend se trouvent dans la boîte mail de bon matin.
Et donc, non, notre banque dit qu'il n'y a aucun problème avec la carte et qu'elle ne connait pas le ZIP code demandé, car c'est un truc américain et non français.
Bon, on essaiera un autre ZIP code lundi...
En attendant, que faire ?
Babé insiste pour faire une nouvelle tentative sur le site de Progressive.
Et, en s'y mettant tous les deux, on finit par acheter l'assurance directement en ligne !
Bravo à Mon Bel Homme qui a vu qu'on pouvait sélectionner le permis international dans la question "quel type de permis avez-vous ?"
Tout se débloque !
On peut ensuite entrer sans porblème son numéro de permis international !
Coût total de l'assurance en liability only avec une limite à 500000$ : 393US$ payé directement en ligne. Pour le paiement, ils ne nous ont pas demandé de ZIP, seulement les infos habituelles (nom, numéro de carte, cryptogramme).
Tout d'un coup, tout paraît à nouveau réalisable !
Bon, l'achat en ligne n'est qu'une première étape. Ensuite, il faut recevoir un message de Progressive sur sa boite mail, se logger en créant un compte en ligne, compléter et renvoyer des documents.
Or, pas de mail de Progressive dans notre boite mail. J'appelle donc leur hotline et la dame me renvoit un mail que cette fois je reçois et m'aide à faire toutes les démarches suivantes que, j'avoue, j'aurais bien eu du mal à faire toute seule.
Pendant ce temps, puisque j'ai les écouteurs avec micro sur les oreilles, Babé attend dehors.
Un gars en 4x4 s'arrête à sa hauteur pour lui faire la remarque que ça fait deux jours qu'il voit le camion sur le parking et qu'on risque de se le faire embarquer par la fourrière comme il l'a déjà vu faire, car il est interdit de bivouaquer sur les parkings de la ville de Yuma.
Okayyyyy !!!
Ah, décidément !
Ensuite, c'est une dame d'un certain âge qu'il lui prêche la bonne parole pendant un quart d'heure !
Babé a la cote, ce matin !
Quelques courses au Walmart et on prend la direction de la Public Library (32.673954,-114.64526) afin que je puisse imprimer le document demandé (l'Intend to Reside, qui est une promesse qu'on va résider à l'adresse donnée pendant au moins un mois) ainsi que l'ID card qui est à garder dans le camion comme preuve qu'on est bien assuré.
Les Public Libraries, c'est un truc cool des Etats-Unis. L'accès y est gratuit, on a généralement un bon wifi, de quoi charger l'ordi et de quoi imprimer. Ici, c'est 10 centimes la page noir et blanc.
J'y reste une grosse heure, profitant d'envoyer quelques messages rassurants.
Vers 13h, on se rend ensuite chez un UPS store (32.67157,-114.62254) pour faxer l'Intend to Reside. 3,90$ les deux pages.
La journée ne s'arrête pas là.
Même si Babé n'est pas chaud pour y aller, on se rend à San Luis, la ville frontalière avec le Mexique, afin que je rende nos visas mexicains.
En ce samedi après-midi, il y a une longue file de voitures pour passer la douane mexicaine. Plutôt que de se retrouver embarqués à repasser la frontière, Babé se gare sur un des parkings en ville et je me rends à la Migracione à pieds afin de rendre nos visas.
Et je fais bien parce que les douaniers mexicains me confirment qu'on n'aurait pas pu revenir si on ne l'avait pas fait !
Les papiers rendus et le tampon apposé sur les passeports côté mexicain, impossible de rebrousser chemin d'où je suis venue, je dois repasser à pieds par la frontière US.
Une queue de plus de 100m ! Une heure d'attente !
Heureusement, mon voisin mexicain dans la ligne d'attente est super sympa et on papote bien.
Ensuite, la douanière américaine comprend ce que j'ai fait et pourquoi, et ne fait que passer mon passeport dans la machine en continuant mon visa en cours pour seulement signaler mon passage à la frontière.
Il me faut bien un cone de chez McDo pour me remettre... que Babé mangera à moitié !
Nota : on ne peut plus acheter de sundae, trop cher à 2,15$ (contre à peine 1€ au Mexique). On doit se contenter d'un cone néanmoins bien fourni à 76 centimes taxes comprises.
Boy, quelle journée !
Et elle n'est pas finie car on va encore rouler 100km pour trouver un spot dodo.
Après avoir fait le plein de gasoil, on prend la direction du nord pour se rendre la Kofa NWR.
Certaines réserves comme celle-ci (ou toutes ? C'est pas clair pour nous...) sont gérées par le BLM, un bureau de gestion des terres, qui autorise d'y rester gratuitement dans une durée maximale de 14j.
Très bon plan pour bivouaquer au milieu de nulle part, on choisit ce spot, parmi les nombreux proposés sur I-Overlander, parce qu'il est milieu du désert.
Désert, quelques champs, encore du désert avec de jolies montagnes en fond accompagnent notre route.
C'est agréable de ne plus être en ville, de bouger !
Comme annoncé sur I-Overlander, il y a de nombreux spots où se poser et le coin est sympa avec une belle vue sur les collines alentours.
On se pose sur un spot autorisé (33.364324,-114.15039) (c'est les Etats-Unis tout de même ! On ne peut pas aller n'importe où ! ...)
... et on assiste à un joli coucher de soleil.
Dodo TRÈS tranquille.
On va y passer 2 jours afin de recharger nos nuits en sommeil, de se reposer et de prendre nos marques après ce début états-unien mouvementé.
Voici un récapitulatif des démarches que l'on a entreprises pour trouver une assurance USA/Canada.
Je précise qu'à chaque fois, on a été honnêtes en disant qu'on visitait les Etats-Unis et le Canada, qu'on n'avait pas d'adresse mais que des amis nous laissaient utiliser la leur.
Je précise aussi qu'on a un Iveco Daily aménagé par nos soins, ce qui a parfois été un motif de refus de la part des assurances.
Quelque soit l'assureur, l'assurance est payable pour un an.
Enfin, tous les appels ont été effectués par Skype. Les numéros commençant par 800, 888, etc sont tous gratuits.
RECHERCHE D'ASSUREURS
Ce qui a marché :Progressive directement en ligne sur www.progressive.com
Première quote à 330US$/an en liability only avec une limite de 100,000$
On a augmenté cette limite à 500,000$ et l'assurance a coûté 393US$/an
Ce qui aurait pu marcher :l'assureur des AinsiVontLesLafont
DUNAGAN Associates
Tirzah Stensrud
On lui a d'abord envoyé un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Sans réponse, on l'a appelée le lendemain au 001-575-885-2138
Ensuite tout c'est fait en 3h par mail et téléphone.
Elle nous proposait une quote à 1024US$/an en liability only avec une limite de 100,000$ !!!
Mais comme on était désespéré à ce moment-là, on a voulu prendre l'assurance.
Problème : le paiement.
En plus du numéro de la carte et de la date d'expiration, il fallait donner un ZIP code de 5 chiffres que nous n'avions pas. Celui de notre ancienne adresse en France n'a pas marché. Ensuite, notre banque nous a dit qu'on n'en avait pas.
Au final, puisqu'on a pu s'assurer directement chez Progressive, ce n'était pas plus mal.
Ce qui aurait pu marcher :Thum insurance
On n'a pas donné suite car l'assurance n'est que tous risques à plus de 3200$/an.
Avantage : ils utilisent votre adresse réelle (en France ou ailleurs)
Ce qui n'a pas marché :
- Brian Anacker (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) dont j'avais trouvé les coordonnées et qui nous a bien planté au moment de prendre l'assurance sur sol américain.
- Progressive par téléphone au 001-800-520-8595 La dame était OK pour assurer un véhicule étranger mais a coupé court lorsque j'ai dit que j'appelais pour Hervé et que j'étais "second driver".
- Payless, Hart et Farmer's Insurances à Imperial en Californie. Nous sommes allés dans les agences et le motif du refus était toujours le même : on n'a pas d'adresse physique (où l'on vit vraiment) en Californie.
- Adams, une assurance en face et Sheltra Insurance à Yuma en Arizona. Dans ces agences, refus parce qu'on n'a pas d'adresse en Arizona et parce que notre immatriculation ne rentrerait pas dans le système de l'état.
- American Adventure Insurance (info d'un autre voyageur). Pas de réponse par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Au téléphone, 001-888-930-3680, la dame semblait OK pour nous assurer, mais quand on a dit qu'on allait ensuite au Canada pendant 3-4 mois avant de revenir aux USA, elle a dit que ce n'était plus possible. 10j maximum au Canada, pas plus.
- Good Sam Insurance Agency. Au téléphone, 001-888-514-1116, refus car nous avons aménagé notre véhicule nous-même.
- Liberty Mutual. Au téléphone, 001-866-682-4628, refus parce qu'on n'a pas de permis de conduire US.
- RV Insurance. Au téléphone, 001-888-207-3180. Agent super sympa qui était désolé de refuser car nous avons aménagé notre véhicule nous-même. Il a alors essayé de le passer en véhicule commercial, mais là il fallait un permis de conduire US.
- Blue Sky. Pas de réponse au mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Au téléphone, 001-866-484-2583. Ne font plus les RV. Nous a donné les coordonnées de Thum.
- RV America Insurance. Via leur mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Réponse par mail négative car ils n'assurent que les RV fabriqués et stationnés aux USA.
- Overland Insurance Services. Par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Réponse par mail négative : ils n'ont pas de compagnie pouvant nous assurer.
- Young Insurance Associates. Par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Réponse par mail négative parce que l'adresse de mes amis est au Michigan. Mais ne dit pas que ce ne serait pas possible. Il faudrait une adresse en Caroline du nord.
- Explorer RV Insurance (info d'un autre voyageur). Le mail n'arrivait pas à la boite de destination (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Au téléphone, 001-888-774-6778, impossible de joindre quelqu'un au standard.
- Pierre Gerardy de chez Sathers. Par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Pas de réponse.
ASSUREURS A CONTACTER POUR LES POSSESSEURS DE CAMPING-CAR ET PICK-UP CELLULE ÉQUIPÉS PAR UN PROFESSIONNEL
Avec toutes ces infos, bien que négatives, je me hasarde à proposer de tenter certains d'entre eux si vous êtes possesseur de camping-car ou 4x4 avec cellule équipé par des professionnels et que vous préférez passer par une agence.
- American Adventure Insurance car ils ont assuré un autre voyageur suisse. Pas de réponse par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Au téléphone, 001-888-930-3680, ne dire que que vous restez qu'aux USA.
- Good Sam Insurance Agency. Au téléphone, 001-888-514-1116.
- RV Insurance. Au téléphone, 001-888-207-3180.
- RV America Insurance. Via leur mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Si vous achetez un RV fabriqué aux USA.
- Young Insurance Associates. Par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Si vous trouvez une adresse en Caroline du nord.
- Explorer RV Insurance car ils ont assuré un autre voyageur suisse, si vous arrivez à les joindre à (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou au téléphone, 001-888-774-6778.
- Pierre Gerardy de chez Sathers. Par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Pas de réponse.
DÉMARCHE ONLINE AVEC WWW.PROGRESSIVE.COM EN 4 ÉTAPES
(pour notre fourgon, à adapter à votre véhicule)
1ère étape : ACHAT DE L'ASSURANCE
Page d'accueil : Vous avez un onglet "Quote" sur votre droite. Entrer le code postal de votre adresse et taper sur Quote.
Page du choix du type d'assurance : sélectionner RV puis (sur la nouvelle page) le type de RV (pour nous class B)
Données personnelles : Prénom, Nom, adresse, (la ville est déjà inscrite à cause du code postal que l'on a entré avant), âge.
Ensuite on vous demande tout un tas de choses dans les pages suivantes.
En vrac sur vous :
Marital Status : celui qui vous convient le mieux dans la liste.
Primary Residence (l'endroit où vous vivez) : celui qui vous convient le mieux dans la liste.
Moved in the last 2 months? Yes No
Social Security Number : on n'en a pas mis.
Driver's License Status (IMPORTANT !) : sélectionner "International" tout en bas.
Years RV Operating Experience : le nombre que vous voulez.
As a driver in the last 3 years (since Apr '15), have you had any of the following regardless of fault (including automobile):
Accidents, claims, or other damages you had to a vehicle? Yes No
Tickets or Violations? Yes No
Would you like to add an additional driver? Yes No
Infos demandés sur pour le véhicule :
Year (la date de fabrication du véhicule)
Make (choisir dans la liste. Pour nous "Other")
Manufacturer Name (Nom du véhicule)
Note – Converted school or transit buses are unacceptable
Model Name (Modèle)
Length of RV (in feet) : 23 (par exemple pour 7m)
Primary Use (IMPORTANT !) : Primary Residence (ce qui signifie qu'on l'utilise plus de 6 mois par an)
Primary ZIP Location (if not in a single location for 6 months, enter the zip code where registered)
Estimated Annual Mileage : nombre de miles par an
Own or lease? (êtes-vous le propriétaire 'own' ou en location 'lease')
What year was this RV acquired? (année d'acquisition)
Equipped with an antitheft device? (équipé d'un antivol ?) Yes No
Are you the original owner of the RV? (êtes-vous le propriétaire original du véhicule ?) Yes No
Current value of RV (If you sold this RV today, how much would it be worth?) (en US dollars !)
Would you like to add an additional RV? Yes No
J'ai sûrement oublié d'autres questions.
Si tout se passe bien, vous arrivez sur la page vous proposant trois "quote". Celle de droite (liability only = au 1/3), la moins cher, celle de gauche (full= tous risques), celle du milieu (un mix des deux).
Nous avons cliqué sur celle de droite. Puis en faisant défiler la page vers le bas, vous pouvez ajouter les "options" que vous voulez. Idem pour les 2 autres quotes.
Sélectionner la quote adaptée à vos besoins.
En cliquant sur "Save and continue", vous arrivez sur une nouvelle page où l'on vous demande votre numéro de permis international, le numéro de châssis du véhicule, votre adresse mail (IMPORTANT !) et d'autres infos que j'ai oublié.
Ensuite, sélectionnez le mode de paiement et payez. (Nom du possesseur, Numéro, date d'expiration, cryptogramme)
Vous arrivez sur une page de félicitation
Welcome to Progressive!
Your Coverage Begins On (date du début de l'assurance)
New Policy Number IMPORTANT CONSERVEZ CE NUMÉRO !
Policy Premium
Payment Made Today: Montant que vous avez payé
2ème étape : CRÉATION D'UN COMPTE EN LIGNE PROGRESSIVE
Vous devez normalement recevoir un mail de Progressive (cela peut prendre quelques minutes à 1h).
Nous n'avons pas reçu le mail, j'ai donc appelé le numéro de la hotline.
La dame me l'a renvoyé et m'a aidé dans les démarches à faire ensuite. Heureusement, car je n'aurais pas su comment faire.
Ouvrez le mail qui vous invite à terminer les démarches de votre police d'assurance. Cliquez sur le lien.
Une page s'ouvre vous invitant à créer un compte.
Entrer votre nom, le numéro de la police et votre date de naissance (mois jour date)
Pour nous, la date pourtant correcte ne fonctionnait pas. La dame m'a créé un mot de passe temporaire me permettant ensuite de me logger.
Là, on vous demande de créer un nom d'utilisateur, un mot de passe (à taper 2 fois – au moins 6 caractères avec une majuscule et un chiffre), de sélectionner et de répondre à 2 questions. (Gardez bien toutes ces infos quelques part !!!)
3ème étape : IMPRIMER LES DOCUMENTS DEMANDÉS, LES SIGNER ET LES ENVOYER
Dans la journée, vous allez reevoir un nouveau mail vous connectant à tous les documents que la compagnie d'assurance a déposé sur votre compte.
Cliquez sur le lien, connectez-vous à votre espace-compte, téléchargez et sauvegardez les 4 documents : la checklist (qui récapitules les 3 documents à signer et envoyer), Application, CollisionForm et PolicyDocument.
Application, CollisionForm et PolicyDocument sont à imprimer.
Signez et datez (attention ! mois/jour/année) en bas des documents, là où c'est demandé.
Puis l'envoyer soit par courrier postal soit par Fax.
Fax: (877) 280-5587
Courrier: Progressive, P.O. Box 31260, Tampa, FL 33631
Apparemment, on pourrait aussi l'envoyer par mail :
Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (attach as PDF/Word documents and include policy number in subject line)
Mais comment signer ?
4ème étape : IMPRIMER L'ID card.
Sur votre compte, allez dans l'onglet du milieu 'ID cards, Documents"
Cocher 'Print/dowload'
Votre ID card apparaît en PDF. Sauvegardez-la, imprimez-la et gardez-la dans le véhicule.
C'est votre preuve d'assurance.
Voilà ! Vous êtes assuré !
En espérant que toutes ces infos vous aideront à trouver à vous assurer aux USA !
Suerte y disfrute.
Mardi 20 mars.
Nous quittons la Kofa NWR. C'est vraiment un bon spot tranquille.
Nous prenons la direction du nord et nous arrêtons dans la première ville, Quartzsite, plutôt un petit village dont la population principale consiste en des snowbirds qui occupent les RV parks qui se succèdent le long de la route ou les BLM gratuits tout autour.
On trouve facilement la Public Library. Petite, elle est équipée de nombreux ordinateurs ainsi que d'une salle avec des tables et des prises. Le wifi passe bien et j'en fais pendant deux heures. Petit à petit des snowbirds arrivent pour s'installer aux ordis. L'un d'entre eux se plaint même que le wifi n'arrive pas jusqu'au parking !
Progressive nous a envoyé un second mail dans l'après-midi de samedi nous demandant d'imprimer, signer et renvoyer deux autres documents. Cette Library envoie aussi des fax. Je me charge de cette corvée (0,25$ la feuille imprimée et 1$ la feuille faxée).
Direction ensuite le Laundromat (33.666535,-114.21386).
C'est une grosse laverie self-service avec une cinquantaine de machines de toutes tailles. Celle de 5kg (la plus petite) coûte 1,75$ et le sèche-linge 0,25$ les 6,6 minutes. Si-si, 6,6 minutes. Bizarre, non ? . Il y a même des douches chaudes, mais à 8$ les 20 minutes, non merci...
Là encore, pas mal de snowbirds viennent y faire leur linge...
Je fais un saut au petit supermarché de l'autre côté de la rue pour racheter quelques fruits et légumes.
Nous reprenons la route en début d'après-midi, cette fois direction plein ouest pour retourner en Californie. Nous voulons visiter le Joshua Tree National Park afin de découvrir ces fameux arbres.
Le désert succède au désert.
Ici, remplir le réservoir d'eau est beaucoup plus cher et bien moins facile qu'au Méxique où l'on trouve des Purificadoras pas chers dans tous les Pueblos. Nous reprenons donc notre habitude d'utiliser trois petits bidons de 4 litres que l'on remplit dès qu'il y a un point d'eau gratuit et qui nous servent à la cuisine et à nous laver. Nous remplirons nos bidons qui servent exclusivement pour l'eau à boire ainsi que le réservoir de 170L avec de l'eau purifiée, quand on en trouve, ou à défaut, d'eau chlorée des dump stations.
Il y a une Rest Area sur le bord de l'autoroute avant de repasser en Californie et il se trouve qu'il y a un robinet d'eau qui fonctionne. Nous y remplissons nos bidons de 4L.
En entrant dans l'état, contrôle sanitaire. La dame nous demande juste où l'on va et nous laisse passer.
Les villes se verdissent de grands champs tous plats. Puis, c'est à nouveau le désert.
I-Overlander est bien pratique pour trouver un spot dodo pas loin de l'entrée du Joshua Tree National Park. Il se trouve qu'il y a un BLM juste avant.
Et il y a déjà pas mal de monde, mais on réussit à trouver un spot encore libre.
C'est que camper dans le parc coûte 25$ pour un stationnement avec toilettes et (parfois) un point d'eau qu'il faut encore payer. Pas d'électricité, pas de wifi pour ce prix-là. C'est vraiment se foutre de la gueule des gens !
Je suppose qu'on paye le grand frisson de camper "in the wild"... serrés comme des sardines sur des emplacements collés les uns aux autres.
Alors, chacun sa technique pour bivouaquer moins cher : BLM, National Forest, parking dans les villes d'à côté ou stationner sur un pulloff dans le parc en espérant ne pas avoir la visite du ranger et se prendre un "ticket" (une amende)...
On choisit l'option du bivouac extérieur et ce BLM (33.674739,-115.80359) est bien pratique.
Nota : ces coordonnées GPS sont approximatives car Maps.me a décidé de nous planter en effaçant tous nos spots dodo des USA...
On passe une soirée et une nuit tranquille.
Mercredi 21 mars.
Nous prenons la route vers 7h. L'entrée du Joshua Tree National Park est juste à côté du spot dodo.
Pas de guérite à cette entrée sud du parc. Il faut payer le droit d'entrée au Cottonwood Visitor Center un peu plus loin, qui est fermé à cette heure-là. Un panneau sur la porte nous invite à aller visiter le parc et payer ensuite. Ce que l'on fait en se garant à quelques km de là sur le parking du sentier de Cottonwood Spring.
Il y a 3 sentiers de plus d'un mile de distance ! C'est la fête !
Ça nous change de ceux de zéro virgule quelques miles qu'il y avait dans l'est du pays...
Babé choisit de faire celui de 10km de Lost Palm Oasis et moi celui de 4km de Mastodon Mine.
Quel plaisir de pouvoir se dégourdir les jambes ! Et le paysage est super sympa avec ses chaos rocheux.
Babé est un peu déçu car l'oasis est à sec, mais il disfrute avec plaisir les Cholla cactus qui forment des amas de piquants blancs. Au bout, seulement des palmiers car les Joshua Trees se situent dans le nord du parc.
Mon sentier est plus désertique avec de gros chaos rocheux que j'adore.
La mine est condamnée. Une famille s'y était installée en 1930 pour y trouver de l'or. Néanmoins, le filon ne les a jamais rendu riches...
Le plus intéressant sur ce sentier, à part les "jolis gros cailloux", ce sont les animaux. Ça fait plaisir de revoir des Phainopepla au chant mélodieux et si jolis en vol avec leur tâche blanche sur l'aile.
On y voit quelques lièvres (les Black-tailed Jackrabbit) et il y a aussi quelques lapins : les Desert Cottontail.
Enfin, dans les rochers, il y a un petit rongeur sympathique : le White-tailed Antelope Squirrel.
La matinée est déjà bien avancée lorsqu'on rentre de nos balades. On décide de manger sur place.
Puis on retourne au Visitor Center ouvert et blindé de monde.
J'y achète le National Pass à 80$. Pour rappel, ce pass permet de rentrer dans tous les parcs nationaux et donne aussi accès à des réductions dans les campings payants des National Forest. Il s'applique au véhicule et jusqu'à 5 personnes. Lorsqu'on sait que l'entrée d'un parc est d'au moins 25$ pour sept jours, ce pass est vite rentabilisé.
Le ranger me donne aussi un journal de 4 feuilles donnant toutes les infos sur le parc avec une carte détaillée.
En début d'après-midi, nous nous rendons dans la partie nord du parc, soit 50km de route à travers déserts et plateaux.
On passe une "prairie" de Cholla Cactus puis, à mesure que la route s'élève, on recontre enfin nos premiers Joshua Tree.
En fait les Joshua Trees sont des cousins des Yukkas. Pas si impressionnants que ça, ils sont toutefois photogéniques avec leurs formes biscornues. On a vu de belles photos avec levers et couchers de soleil. Pour nous, pas de bol, le temps est de plus en plus nuageux.
Tous les campings sont étonnamment remplis. Les sentiers que l'on veut faire étant encore à 25km, on décide de sortir du parc et de se poser sur un point I-Overlander juste avant l'entrée/sortie nord-est du parc, non loin de la route dans le désert (34.08053,-116.0333).
Fin d'après-midi tranquille à traiter les photos et se reposer.
Nuit tranquille avec la ville dans la plaine qui illumine le ciel nuageux.
Jeudi 22 mars.
On se prépare efficace pour entrer à nouveau dans le parc de bonne heure.
Seulement, juste avant de partir, j'entends un bruit de grattement vers le moteur. Je soulève le capot et, BINGO !, je vois une souris près de la batterie.
Enfin, ... c'est plutôt une sorte de petit rat du désert qui semble être installé ici depuis quelques jours vu le nid rempli d'herbes, de brindilles et d'isolant qu'il s'est fait juste derrière la batterie.
Babé nettoie le nid, mais notre rat ne semble pas décidé à partir.
OK... on va ressortir les pièges...
On rentre dans le parc pour prendre la direction du nord ouest vers Barker Dam.
Les Joshua Trees sont nombreux dans cette partie, de même que les gens qui ont dormi sur les Pulloff.
À noter que les entrées du parc ne sont pas fermées et qu'on peut y circuler même la nuit. Les rangers ne semblent contrôler les entrées et sorties que durant leurs heures de travail, soit de 9h à 17h.
Le temps est couvert et oscille entre nuages menaçants et éclaircies. Je fais quelques photos des Joshua Trees.
Arrivés sur le parking du sentier de Barker Dam, j'installe les pièges sous le capot et dans le camion.
Babé part spoter les pioux-pioux sur l'un des sentiers. Je fais la boucle du Barker Dam.
En chemin, je fais la connaissance d'un canadien avec qui je vais papoter tout du long. Bien sympa.
Le temps s'éclaircit un peu le temps de la balade, ce qui me permet de faire quelques photos.
Il y a de l'eau dans le petit barrage et deux colverts. Mais je leur préfère les arbres tortueux qui poussent dans les chaos rocheux.
De retour sur le parking, le rat a fini ses jours dans un des pièges. Bon débarras !
Babé revient tout sourire car il a coché la Gambel's Quail qui ne s'est pas attardée en traversant le sentier devant lui pour se laisser prendre en photo.
Le ciel monte noir. Il se met à pleuviner.
On déjeune et prend la route pour le Boy Scout trail. Le parking y est clairement "No overnight", alors Babé décide de laisser tomber le sentier pour sortir du parc.
Il pleut. On se pose sur le parking du visitor center pour y faire du Nenet pendant une heure. Puis on se rend sur un autre BLM (34.165772,-116.22894) au bord de la ville pour y passer la nuit.
Ancien lac asséché, c'est un immense terrain bordé de collines où il y a largement la place de stationner sans se marcher dessus.
Les nuages sur le Joshua Tree NP s'avancent vers nous, mais il ne tombera que quelques gouttes.
Nuit tranquille.
Vendredi 23 mars.
Babé fait une balade matinale dans vers les collines mais ne voit pas de nouveau piou-piou.
On retourne vers le visitor center afin que j'y fasse encore un peu de Nenet. Les amis qui nous ont laissés utiliser leur adresse US ont reçu des papiers de Progressive, alors que j'avais coché la case "paperless". Grosse angoisse pour moi, mais ce sont au final les mêmes papiers que l'on avait reçus pas mail.
Babé prend une douche à 4$ et on fait un saut au Walmart d'à côté pour y refaire les pleins.
Ensuite, on prend la route en direction du nord en prenant les routes 247 et 18 jusqu'à Victorville.
Le désert y est de toute beauté avec quelques Joshua trees et de jolies montagnes en fond. Parfois, on traverse des bourgades plus ou moins grandes.
Arrivés sur l'US395, on cherche un coin où se poser.
Babé nous dégotte un coin tranquille en prenant une piste de BLM qui traverse le désert (34.736976,-117.43547) (point encore approximatif à cause du plantage de Maps.me).
Babé va aussitôt se balader.
Je disfrute au camion quand ... GRRGRRGRRRR, j'entends à nouveau gratter vers le moteur.
Apparemment, le rat mort n'était pas tout seul. Ou bien, un autre de ses copains a suivi ses traces jusqu'au moteur.
Néanmoins, celui-ci est plus intelligent car les pièges se referment à chaque fois sur du vide.
Mmppf ! Il va falloir trouver plus gros et mieux.
Le soir, on assiste à un joli coucher de soleil.
Samedi 24 mars.
Après une nuit tranquille, on se lève avec un joli lever de soleil.
Les pièges n'ont pas claqué.
Nous reprenons la route sur l'US395 puis la 58 en direction de Bakersfield. En chemin, on fait un arrêt dans un Home Depot pour y acheter des pièges à rats.
Le désert disparaît en entrant dans les collines. Le temps s'assombrit, il fait froid et on a parfois la tête dans les nuages.
Ici, c'est une zone d'élevage avec quelques vergers. Des champs s'étendent à perte de vue. Les arbres se font rares.
En descendant dans la plaine, la culture continue. Il n'y a plus un brin de nature. Tout a été remodelé par l'homme version US sur des km².
Ça fait mal au cœur.
On bifurque sur la 178 pour monter vers la Sequoia National Forest.
On entre dans une vallée étroite, mais là-encore, l'élevage a fait sont œuvre...
Déjeuner en bord de route et on monte jusqu'à un lac de barrage. C'est un bivouac gratuit si on possède l'Annual Pass. Vu le monde, on décide de continuer notre chemin.
Vers 1600m d'altitude, la forêt apparaît enfin !
On passe un col enneigé à 1800m mais la route est dégagée.
Comme la météo annonce de la neige pour aujourd'hui et demain, on descend à environ 1400m d'altitude. L'aire de bivouac qu'on avait repéré est fermée. On se pose un peu plus loin sur un parking de chainage sans "No" signs (35.746811,-118.58576).
Le froid nous invite à faire des crêpes.
On commence à les manger quand, TOC-TOC, un français s'étonne de voir stationner un Iveco en bord de route.
C'est Gilles, un breton en voyage de trois semaines dans l'ouest américain.
Il finit par passer la soirée avec nous à manger des crêpes.
On papote bien. Il s'apprête à dormir à côté de nous lorsqu'il se rend compte qu'il a oublié son blouson en ville. Il reprend donc la route. On espère qu'il a retrouvé ses affaires....
Dodo tranquille et frais.
Dimanche 25 mars.
Lever tranquillou dans le brouillard.
Babé part se balader jusqu'au col et revient avec une coche : le White-headed Woodpecker.
Il y a 5 bon centimètres de neige en haut. On a bien fait de passer le col hier...
On prend la route pour le Walmart de Porterville.
La forêt s'éclaircit rapidement pour laisser place à quelques bocages puis à des collines "pelées" qui s'étendent aussi loin que porte le regard.
De retour dans la plaine, on retrouve les cultures.
Plus un arbre. On comprend pourquoi les américains sont obligés d'avoir des national forests et parks pour préserver le peu de nature qu'il reste. Car là où ils passent, la Nature trépasse.
Et ensuite, ils viennent se plaindre qu'ils n'ont plus d'eau pendant les sècheresses ! C'est du foutage de gueule !
Le Walmart n'est pas "Supercenter", ce qui, je le découvre, signifie que le rayon fruits et légumes est réduit à peau de chagrin.
J'achète quelques pommes et on fait ensuite le plein du réservoir à un distributeur d'eau purifiée à 1,5$ le garafon situé près du magasin d'à côté.
Le parking est vraiment petit et bruyant pour y passer la nuit. On reprend la route pour se garer 60km plus loin sur un point I-Overlander dans la petite ville de Three Rivers. Il s'agit du parking d'une Public Library (36.442071,-118.90111).
Calme, il est idéalement situé car il n'est qu'à quelques km de l'entrée du Sequoia National Park.
Dodo Tranquille.
Lundi 26 mars.
Départ un peu avant 8h afin de trouver l'entrée du parc ouverte.
On présente notre pass. La ranger nous fait avancer jusqu'à une marque au sol pour mesurer TiNéfant. Les véhicules supérieurs à 22 feet (6,7m) n'ont en effet pas le droit de rouler sur la portion de route qui mène aux sequoias de ce côté-ci du parc car la route est plus étroite et les virages trop serrés. Avec ses 7m, TiNéfant passe tout de même l'examen.
Ensuite, elle nous demande si on a des pneus neiges et des chaînes. Oui-Oui. Bon, on ne lui dit pas que pour les chaînes, on n'est pas sûrs de pouvoir les mettre.
Elle nous donne un journal ainsi qu'un dépliant du parc, et un ticket à coller sur le parebrise indiquant la date de notre entrée.
On s'arrête au visitor center pour se renseigner sur l'état des routes.
Après la neige de cette nuit, les derniers km menant aux Sequoias doivent obligatoirement être parcourus avec des chaînes.
Le parc n'est ré-ouvert que depuis le 16 mars et l'accès aux Sequoias n'est que très récent.
On tente tout de même notre chance. Au passage, il n'y a qu'un camping d'ouvert. Il est en "first come, first served" à 20$ avec seulement des WC.
Nous voici donc sur la route. Babé veut tenter un sentier dans la vallée mais on ne peut pas se garer. On monte donc la fameuse route sinueuse en disfrutant le paysage de forêts et de montagnes.
Arrivés vers 1700m d'altitude, il y a de la neige sur les côtés. Un panneau nous enjoint à nous garer sur le parking et à mettre les chaînes.
Babé ne veut pas tenter l'affaire. On se gare, on déjeune et il part à pieds jusqu'aux Sequoias. Il est à 6km du musée et 10km du Sherman, l'arbre le plus volumineux du monde...
Je reste au camion. 20km aller-retour, c'est trop pour moi. Ça m'embête un peu de ne pas voir les Sequoias mais peut-être que j'aurai plus de chance les jours suivants. En attendant, je mets le chauffage et réfléchis à mes histoires.
Babé voit les premiers Sequoias assez rapidement. Flanqués sur le bord de la route, ils sont É-NORMES !
Les photos seules ne rendent pas, mais regardez bien la taille des gens sur les dernières de cette série. Vous voyez comme ils sont tous petits par rapport au tronc ?
Avant d'arriver au Sherman, Babé passe faire le tour des "Big Trees" qui, comme leurs noms l'indiquent sont GROS.
Regardez la taille des gens en bas à droite sur la première photo. Hein, qu'ils sont GROS ! Les arbres, pas les gens !
Le temps commence à se couvrir. Qu'à cela ne tienne, Babé continue vers le Sherman.
La route est bien enneigée et verglacée par endroit. On ne serait pas passés avec TiNéfant.
Enfin le Voilà !
Le General Sherman Tree ! L'arbre le plus volumineux du monde avec ses 11m de diamètre, ses 83m de hauteur et ses 1487m cube !
Au passage : quelle idée de donner un nom de général à un arbre !
Est-ce parce qu'il est tout seul ?
Babé ne le trouve pas si impressionnant que ça et lui préfère les groupes de gros Sequoias un peu plus loin.
Si, quand même, en le voyant d'un peu plus loin, il a tout de même l'air gros. (avant dernière photo)
Babé revient tout sourire au camion.
Il a vu des Sequoias !
Bon, reste maintenant à trouver un spot dodo car il voudrait y retourner demain.
Il y a un parking d'"overlook" (= un mirador) qui permet d'observer la vallée un peu plus bas à 1480m d'altitude (36.54207,-118.786819) (coordonnées toujours approximatives à cause du plantage de Maps.me).
Même s'il est clairement indiqué sur le journal qu'on n'a pas le droit de bivouaquer sur les parkings, il n'y a pas de panneau "No-overnight parking" sur ce parking. Alors, on tente notre chance...
Non seulement, on ne sera pas délogés, mais en plus un CC américain se garera derrière nous.
Nuit tranquille.
Mardi 27 mars. Lever avec 5°C dans le camion. Brouuouu ! Le ciel s'est bien dégagé dans la nuit.
Babé part se balader de bon matin et fait de belles photos des Sequoias avec le ciel bleu.
Je reste au camion au cas où et je fais bien car, à 8h, les gars de l'entretien de la route me demande gentillement de bouger car le parking est réquisitionné.
N'ayant pas tout compris des instructions de Babé parce qu'encore à moitié endormie à ce moment-là, je me gare 2,5km plus bas sur un autre parking d'overlook au lieu de monter vers le parking de chaînage. Si j'avais su...
Je profite du soleil pour me balader le long de la route.
Un Western Gray Squirrel la traverse rapidement. Sympa l'écureuil !
Babé arrive au camion vers midi, tout essoufflé et passablement contrarié d'avoir marché 2,5km supplémentaires sur la route. Oups !
C'est que la route a été entièrement déneigée. On peut circuler sans les chaînes !
On prend aussitôt la route et je découvre à mon tour avec émerveillement les Sequoias.
On se gare avant le parking du Sherman car, à cette heure-ci, il est déjà plein de monde. À noter qu'on est en pleines vacances ici. C'est Spring Break.
Petite marche jusqu'au sentier du Sherman en compagnie des Sequioas.
Le cône que Babé tient dans la main n'est pas celui d'un Sequoia, qui eux sont tous petits. C'est celui du Sugar Pine (Pinus Lambertiana).
Et nous voici devant le Sherman !
Je suis de l'avis de Babé. Comme ça, il n'a pas l'air si impressionnant...
Et comme lui, je préfère les Sequoias suivants.
Petite séance photos avec les Sequoias.
On se sent vraiment tous petits à côté !
Il se dégage une puissante énergie de leurs troncs qui sont étonnamment lisses au toucher.
Je suis complètement sous le charme de ces géants...
Bien sûr, ils ont été exploités au départ et l'un d'eux a même été coupé au début du siècle parce qu'il menaçait de tomber sur une cabane d'habitation.
On termine la boucle du sentier du Sherman qui nous en donne un point de vue plus éloigné.
Oui, comme ça, de loin, en effet il paraît gros entouré d'autres arbres.
On passe ensuite à travers un séquoia tombé à terre...
Plus haut dans le parc, il y en a un à travers lequel les gens peuvent passer en voiture , mais la route n'est pas encore ouverte.
Retour au camion pour aller se garer sur le parking du musée. Attention aux ours !
Babé reste à se reposer au camion. Il est bien vanné après ces 2 jours de longues marches.
Je pars disfruter les Sequoias en commençant par The Sentinelle.
Avec ses 9m de diamètre, ses 78m de hauteur et ses 790m cube, il est bien moins gros que le Sherman mais tout de même bien joli.
Petit tour au musée pour en apprendre un peu plus sur ces géants...
Vous avez tout compris ?
Il s'agit donc de la première espèce des Sequoias que l'on voit, celle des montagnes de la Sierra Nevada. Cool, on va encore en voir d'autres dans la plaine !
Les chercheurs ont estimé qu'il pouvait vivre jusqu'à 3200 ans.
Il est heureux qu'ils aient été protégés étant donné leur nombre restreint. Néanmoins, il ne faut pas se voiler la face. Certains d'entre eux ont été exploités et cela n'a tenu qu'à très peu de choses qu'ils disparaissent. Et rien n'est certain sur leur avenir, même si maintenant on connaît mieux leur cycle de vie...
Leur plus grand ennemi est toujours et avant tout l'Homme.
Après cette visite instructive, je retourne voir les Sequoias. Autant les disfruter en live, non ? Et la journée est tellement belle.
Je fais un tour sur un point de vue sur la vallée puis je me rends vers les "Big Trees" en disfrutant chacun des Sequoias que je rencontre.
J'adore leurs écorces. Elle sont tellement douces et uniques ! On dirait des visages...
Et puis, ils sont vraiment GRANDS !
J'aprécie la tranquillité des lieux en compagnie de ces géants.
Je retourne au parking le sourire aux lèvres. C'est arbres sont merveilleux.
La question de savoir où dormir se pose à nouveau. On décide de tenter notre chance ici, sur le parking du musée à 1990m d'altitude (36.566322,-118.77373).
Ça passe encore. Un fourgon y passe aussi la nuit un peu plus loin.
Mercredi 28 mars.
Bien dormi. Lever avec 03°C dans le camion.
Babé part faire une balade pour disfruter les Sequoias vers Wolverton. Il voit six pics différents !
Je disfrute au camion.
On déjeune, puis on prend la route vers l'autre partie du parc, là où il y a le General Grant, un autre gros Sequoia.
Babé aurait bien aimé rester une nuit de plus sur le parking du musée mais je ne veux pas pousser notre chance... Je suppose que les rangers sont "tolérants" parce qu'on est en période de vacances et que le seul camping est probablement full. Je préfère dormir sur un autre parking.
Nous prenons donc la direction du nord du parc en début d'après-midi.
Toutes les aires de camping gratuit sont fermées pour cause de neige.
On voit encore de nombreux Sequioas.
Les parties sud et nord du parc sont séparées par un morceau de National Forest. Comme il y a des pins et que Babé veut les spoter, on s'arrête sur un parking de début de sentier à 1800m d'altitude pour y passer la nuit (36.692277,-118.8695)(coordonnées toujours approximatives pour cause de bug de Maps.me).
Fin d'aprem tranquille à faire un peu d'ordi puisque le camion s'est un peu réchauffé.
Nuit calme.
Jeudi 29 mars.
Babé part se balader en début de matinée. Je me prépare tranquillou.
Nous nous rendons ensuite au visitor center de la partie nord du Sequoia National Park. L'accès au Grant est dégagé, alors on s'y rend aussitôt.
C'est une joie renouvelée que d'être entourés de Sequoias.
Ici encore, on peut parcourir les entrailles de l'un de ces géants morts, dans la longueur cette fois.
Le General Grant (encore un général ! ) est le troisième arbre le plus volumineux de la planète avec ses 12m de diamètre, ses 82m de hauteur et ses 1320m cube.
À noter que pour Wikipédia, il est considéré être le 2ème et que ses mensurations comme celles du Sherman sont différentes. Question de sources...
On disfrute cette balade puis on retourne au visitor center pour y déjeuner.
Un tour dans la boutique de souvenirs : il s'y vend des plants de Sequoia pour 9,99$. C'est du n'importe quoi quand on sait quelles conditions sont nécessaires pour qu'ils poussent.
Un peu de Nenet avec le Wifi du center et on se rend vers Hume Lake dans la National Forest à une trentaine de km plus au nord.
Ça fait bizarre de ne plus voir de neige. Mais bof... Le lac est tout petit et il est interdit de stationner sur le parking. On remonte donc un peu sur la route pour se poser derrière un talus à 1700m (36.80482,-118.9181) (coordonnées encore approximatives).
Fin d'après-midi et dodo très tranquille.
Vendredi 30 mars.
Notre rencontre avec les Sequoias touche à sa fin. Il y aurait bien le Redwood Mountain Grove à aller voir mais cela nous fait revenir sur nos pas. De plus, nous n'avons plus beaucoup de vivre et d'eau.
Nous prenons donc la direction de la vallée de bon matin.
La forêt s'éclaircit rapidement pour laisser place aux collines pâturées puis, dans la plaine, aux immenses cultures de toutes sortes.
On s'arrête faire le plein de nos fontaines à une source d'eau en bord de route (36.756863,-119.15665). Puis, on tombe sur un distributeur automatique d'eau purifiée Watermill Express au coin d'une rue dans la ville de Cutler (36.522945,-119.28705). On fait le plein du réservoir et des fontaines à boire pour 1,75$/garafon.
Dans la ville de Visalia, on repère un Laundromat (36.346148,-119.29744). Laverie encore immense, la machine de 5kg est à 2$ et le dryer à 0,25$/10min.
Petites courses au Walmart car ce n'est encore pas un supercenter. Puis, nous prenons la route en direction de l'ouest et de la côte.
Des voyageurs nous ont parlé d'observation d'éléphants de mer vers Cambria. Or, Babé ADORE les éléphants de mer.
Cette traversée de la Californie est encore déprimante. Comme ailleurs, le territoire a été entièrement remodelé pour l'agriculture.
Une Pemex sur la route ! On s'y arrête aussitôt !
En arrivant sur les collines du bord de mer, il y a des vignes et "quelques bouts" de forêts.
Le bord de mer est envahi de nuages. Comme les coins gratuits y sont rares et qu'il est tard, on préfère se rabattre sur un spot I-Overlander un peu plus dans les terres, au-dessus d'un lac.
Ce spot dodo en bord de route de campagne fait l'affaire (35.470617,-120.8703).
Passées 22h, il n'y a plus de circulation. Dodo tranquille.
Voici quelques photos des animaux que nous avons rencontrés au Mexique.
On commence par les oiseaux que nous avons pu prendre en photos dans la Sierra de Atoyac.
On continue avec les oiseaux vus dans les états de Colima et de Jalisco.
Nous avions déjà parlé de la tarentule qui avait traversé notre chemin. En voici davantages de photos.
On finit avec des oiseaux vus à La Paz en Baja California Sur.