Jour 1 - 27/02/2010
Samedi 27, vers 3H30 du matin, TiCamion est fortement ballotté de droite à gauche. Ça nous réveille bien sûr ! Impossible de rester debout, on attend que ça passe. Aucun bobo pour nous et le camion. On pense d’abord à des vaches qui se grattent le derrière sur le camion (ça arrive) mais, après avoir valdingué dans tous les sens une fois levés, Coucoux finit par crier à Babé que c’est un tremblement de terre et le somme de ne plus bouger. Plus facile à dire qu’à faire, il continue à rebondir sur les parois encore quelques secondes. Une fois la grosse secousse passée, comme on est sur un terrain sablonneux, on essaie de bouger, mais on constate vite que la route est bloquée par des glissements de terrain. On revient donc sur nos pas. Il fait nuit et on ne voit pas grand-chose. On stationne donc sur la route pas loin de notre spot dodo.
On rencontre 4 chiliens un peu hébétés et carrément désemparés, et on se tient compagnie.
Au lever du jour, estimation rapide des dégâts : c’est pas bien engagé. La route est coupée de toutes parts. D’un côté, il y a d’énormes glissements de terrains sur toute sa largeur, elle est cassées par endroits, et les ponts sont effondrés de l’autre côté. Pas cool, pas cool du tout.
On voit deux mini tsunamis remonter le rio. On ne craint rien parce qu’on est du bon côté d’une immense zone humide. Par contre, le village d’en face est complètement ravagé. La zone humide a absorbé le Tsunami comme quoi, ça ne sert pas qu'à regarder les piafs, dixit Babé, LOL!!!
La journée se passe à aller voir l'état des routes à pieds pour Babé et à rester au camion/prendre des photos pour Coucoux. Hors de question de laisser TiCamion seul. On aide aussi un paysan à rentrer ses bêtes et on se repose car on est crevés.
Le soir, on n'est pas très optimiste quant à la suite des évènements : on se voit rapatriés, laissant TiCamion sur place car les routes ne seront pas dégagées avant plusieurs mois.
Juste après le Terremoto, on prend la route. Après 1km, elle est bloquée par un gros éboulement. On rebrousse chemin :
Au lever de jour, On voit notre permier Tsunami :
Deuxième Tsunami :
