Jour 8 - 06/03/2010
On se lève tranquillement. On n’a pas bien dormi à cause des militaires en faction toute la nuit. En discutant avec le chef qui fait la relève du matin, on obtient un "salvo conducto" qui nous permet de rouler pendant le couvre-feu. Du coup, on part à 9h au lieu d'attendre midi. Tant mieux car, jusqu'à Concepcion, c'est une succession de check-points et il nous faudra plus de 3h pour dépasser cette ville. Sur la route, on voit les dégâts du terremoto, des campements plus ou moins organisés et la ville de Concepcion complètement pillée. Les stations-services ont été vidées et il n'en reste que deux qui assurent la distribution de carburant sous haute garde des militaires. On vous laisse imaginer les heures de queue. Heureusement on a assez de gasoil et on attendra Chillan pour faire le plein. De toute façon, à partir de là, tout redevient normal. Moins de dégâts, plus de militaires, les stations tournent, on trouve de l'eau claire et les gens boivent un coup à la terrasse du Pronto. Ça nous fait un choc de passer du rationnement à l'abondance en moins de 200km.
Le soir on se pose sur un Pronto près de Curico et dodo.
Spot Dodo devant les milicos :
Concepcion :
De Concepcion à Chillán :
