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2. Monumento Nacional Laguna de los Pozuelos

Milieu :

Puna

Description :

De La Quiaca : Prendre la piste n°64 (bon ripio) allant à Cienaguillas. A Cienaguillas, tourner à gauche pour prendre la piste n°87 qui devient la n°69 (ripio, endroits un peu sableux et surtout passages à gué un peu abruptes) et aller au village de Pozuelos. Passer le village, au croisement entre les pistes n°69 et n°7, prendre à droite direction Cienaga Grande (ripio). Faire 3km, passer la maison du guadaparque, l’entrée de la piste menant au parking est un peu plus loin sur la droite. Il y a encore 7km de piste (ripio et terre séchée, attention quand c’est mouillé) jusqu’au parking. De Abra Pampa : indication au nord d’Abra Pampa sur la ruta 9, piste n°7 (ripio avec petit passages à gué) partant sur la gauche. Suivre les panneaux.

Oiseaux :

Puna Teal Andean Goose Horned Coot Les 3 flamingos Stilt Sandpiper Baird's Sandpiper Puna Tinamou Horned Tinamou Pectoral Sandpiper White-Rumped Sandpiper Wilson's Phalarope Andean Gull Andean Avocet Puna Rhea Andean Swallow Maquis Canastero

Mammifères :

Llama, Vicuña

Commentaire :

Ce spot fut un des grands moments du voyage. Une lagune de plus de vingt km de long, posée à 3800 m d’altitude et entourée de sommets à plus de cinq mille. Dessus, trois espèces de flamands, des canards, des foulques notamment le Horned Coot mon préféré, des limis dans tous les sens et mas o menos, tous les oiseaux dont le nom se termine par « andes ». C’était notre premier long arrêt sur la puna et on n’est pas près de l’oublier.
En plus des piafs, le seul fait de se retrouver sur l’altiplano est un plaisir. Pas un chat, un silence extra, des nuits étoilées avec une voie lactée large comme pas permis et surtout la beauté des paysages avec toutes les variations de couleurs qu’on peut imaginer. Le plus incroyable je crois, c’est l’immensité de tout ça. On pourrait y passer des années sans en faire le tour car évidemment, après quelques jours sur la lagune, on est partis sur les montagnes et c’est là que j’ai pu enquiller mes premiers sommets à plus de cinq mille. Même à cette altitude, il y a encore des piafs comme le Red-Backed Finch et la Rufous-Bellied Seedsnipe. Les randonnées dans ces paysages sont exceptionnelles. Une fois habitué à l’altitude, pas de difficultés techniques particulières, il suffit de mettre un pied devant l’autre et de disfruter chaque seconde. Arrivé sur les sommets, on embrasse des panoramas simplement magnifiques et là encore, le silence, l’immensité qui nous entoure procurent un sentiment de sérénité difficilement descriptible.